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Le directeur général d'Assu 2000 visé par une plainte pour viols : un scandale sexuel éclate au sein de l'entreprise

Le directeur général d'Assu 2000 visé par une plainte pour viols : un scandale sexuel éclate au sein de l'entreprise

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Le directeur général d’Assu 2000 visé par une plainte pour viols

Le directeur général d’Assu 2000, Amir Messadi, a été confronté à une plainte pour viols déposée par une ancienne employée de l’entreprise, selon une source proche du dossier. La plaignante soutient avoir été victime de harcèlement sexuel dès son arrivée au sein de la société en août 2021, et aurait ensuite subi quatre viols.

Contestations et fuite à l’étranger

Amir Messadi, par le biais de son avocat, Frank Berton, nie fermement les accusations portées contre lui. Il affirme contester catégoriquement les allégations de viols et d’agressions qui lui sont faussement attribuées. L’avocate de la plaignante, Anne-Claire Le Jeune, a révélé que son client aurait demandé à la femme des photos à caractère explicite. La plaignante, qui préfère rester anonyme, raconte avoir été victime de quatre viols, survenus à Marrakech et à Tanger. Elle affirme également que sa carrière était en jeu si elle refusait les demandes du directeur général.

La plaignante avait déjà déposé plainte au Maroc, où le groupe possède des succursales, mais Amir Messadi aurait quitté le pays pour échapper aux poursuites, selon l’avocate marocaine de la plaignante, Me Aïcha El Guella. Cependant, Me Berton a qualifié cette déclaration de “fausse”.

Une affaire qui s’ajoute à d’autres accusations

Cette nouvelle plainte vient s’ajouter à un dossier déjà chargé pour Assu 2000. En effet, huit autres collaborateurs de l’entreprise doivent faire face à un procès à Tanger pour des accusations de traite d’êtres humains et de harcèlement sexuel entre 2018 et 2022. Par ailleurs, à Paris, l’ancien PDG d’Assu 2000, Jacques Bouthier, est mis en examen depuis mai 2022 pour des faits similaires, dont des viols sur mineure. Initialement placé en détention provisoire, il est actuellement sous contrôle judiciaire pour des raisons médicales.

Les enquêtes en France ont démarré à la suite d’une plainte déposée en mars 2022 par une jeune femme affirmant avoir été forcée, alors mineure, par sa cousine à avoir des relations tarifées avec des hommes.

Accusations de viol et de trafic de mineure : Jacques Bouthier parmi les suspects

Jacques Bouthier, l’un des hommes les plus fortunés de France, est aujourd’hui au cœur d’un scandale retentissant. Une femme l’accuse de viol, de l’avoir placée dans un appartement en région parisienne et de l’avoir contrainte à avoir des relations sexuelles avec plusieurs hommes. Mais les accusations ne s’arrêtent pas là.

L’accusatrice fait des révélations troublantes

La plaignante affirme également que M. Bouthier lui aurait demandé de lui trouver une mineure moyennant une somme de 10 000 euros. Troublée par cette proposition, elle aurait décidé de tendre un piège à l’ex-PDG en filmant une relation sexuelle entre lui et une adolescente de 14 ans. La vidéo aurait ensuite été remise aux enquêteurs.

La jeune fille, lors de son audition, confirme les accusations de la plaignante. Elle affirme avoir été contrainte par M. Bouthier à des actes coercitifs sur sa personne, lui ayant touché ses parties intimes, avant de laisser 100 euros en guise de compensation.

Tentatives de récupération de la vidéo et nouvelles mises en examen

Après la diffusion de la vidéo compromettante, l’ex-PDG est suspecté d’avoir tenté de former une équipe pour récupérer cette preuve et contraindre la plaignante à quitter la France. Sept autres personnes, dont son épouse et un ancien membre du GIGN, ont également été mises en examen dans cette affaire.

Face à ces graves accusations, M. Bouthier a tenté de se défendre lors de ses auditions. En décembre 2022, il a admis des relations sexuelles tarifées avec la plaignante, arguant qu’il croyait cette dernière majeure et qu’il n’avait pas l’intention de lui nuire. Néanmoins, d’autres enquêtes sont en cours à Paris pour harcèlement sexuel, mettant ainsi en lumière des pratiques qui ont suscité une vive indignation dans la société française.