Attentat à Arras : 10 personnes en garde à vue - Implication de la famille de l'assaillant et des individus présents lors du contrôle

Attentat à Arras : dix personnes en garde à vue

Selon une source policière, dix personnes sont actuellement en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur l’attentat islamiste survenu à Arras. L’enseignant a été tué et trois autres personnes ont été blessées lors de cette attaque.

Implication de la famille de l’assaillant et des personnes présentes lors du contrôle

Parmi les personnes en garde à vue, on compte plusieurs membres de la famille de l’assaillant, notamment sa sœur, sa mère, son oncle et deux de ses frères, dont l’un a été extrait de sa cellule pour “association de malfaiteurs terroristes”. Deux individus biélorusses qui étaient présents lors du contrôle policier de l’assaillant la veille des faits ont également été placés en garde à vue. Toutefois, rien ne confirme pour le moment leur implication dans cette affaire.

Antécédents de l’assaillant et surveillance active par la DGSI

Selon des informations du Monde, l’assaillant, Mohammed S, était sous surveillance active de la DGSI. Il avait été contrôlé la veille des faits, mais aucune charge n’avait pu être retenue contre lui. De plus, l’un de ses frères avait été arrêté en 2019 à Strasbourg, dans le cadre d’une cellule de cinq islamistes radicaux liés à l’organisation terroriste Etat islamique et qui planifiaient des attaques contre des policiers.

Ouverture d’une enquête pour assassinat et association de malfaiteurs terroristes

Vendredi, le Parquet national antiterroriste (PNAT) a annoncé avoir ouvert une enquête pour des faits d’« assassinat et tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » ainsi que d’« association de malfaiteurs terroriste ».

Un enseignant tué et deux personnes blessées

Les faits ont eu lieu la veille dans le lycée Gambetta-Carnot, où un individu a tué un enseignant et blessé deux autres personnes, dont une grièvement. L’homme a été rapidement interpellé par les forces de police après l’attaque.

Un ancien élève radicalisé

Selon une source du ministère de l’intérieur, l’assaillant est né en 2003 en Russie et est de nationalité russe. Il est arrivé en France en 2008 et était un ancien élève de l’établissement. De plus, il est inscrit au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).

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