La justice émet un mandat d'arrêt contre le rappeur Maes pour des faits de violences - Un concert à Bercy en jeu
3 minutesLa justice émet un mandat d’arrêt contre le rappeur Maes
Le rappeur français Maes, installé à Dubaï, fait face à un mandat d’arrêt émis par la justice française. En effet, l’artiste n’a pas jugé utile de se présenter en personne à son procès pour des faits de coups de poing remontant à 2018.
Des excuses jugées insuffisantes
Le tribunal correctionnel de Paris a pris cette décision en soulignant que Maes avait été expressément convoqué. Le président de la 13e chambre correctionnelle, Guillaume Daïeff, a précisé que le tribunal estimait que les excuses du rappeur n’étaient pas suffisantes pour justifier son absence.
L’avocate de Maes, Me Diane de Condé, a rappelé que le droit permettait pourtant à son client d’être représenté lors de son procès. Elle a plaidé pour que le tribunal juge l’affaire en son absence, affirmant que Maes n’avait pas l’intention de fuir ses responsabilités. Me de Condé a également expliqué que le rappeur avait des engagements professionnels à Dubaï, notamment un showcase et des enregistrements en studio. Toutefois, la procureure s’est agacée de ces arguments, estimant que Maes aurait pu anticiper sa convocation et prévoir ses obligations professionnelles en conséquence.
Le tribunal décide de statuer sans Maes
Malgré les arguments de la défense, le tribunal a tranché en émettant un mandat d’arrêt à l’encontre de Maes. La décision a été prise dans le but de garantir la présence du rappeur lors du procès et de l’obliger à répondre de ses actes. La procureure a clairement exprimé son opposition à ce que le dossier soit jugé en l’absence de Maes. La suite de cette affaire reste à être déterminée, mais il est évident que le rappeur devra faire face aux conséquences de ses choix.
Report du procès et mandat d’arrêt émis
Le procès de Maes, rappeur de 28 ans, a été renvoyé au 5 juin 2024. En attendant l’audience, le tribunal a émis un mandat d’arrêt, se conformant ainsi aux réquisitions du ministère public.
L’accusation de violences en réunion
Maes doit répondre de violences en réunion ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de six jours. Ces faits ont eu lieu en septembre 2018 à Paris, à la sortie d’un studio. Le rappeur originaire de Villepinte (Seine-Saint-Denis) a, depuis, indemnisé la victime à qui il avait asséné des coups de poing au visage. Le montant de la transaction n’a pas été rendu public.
Absence de constitution de partie civile et concert prévu
Bien que la victime ait depuis retiré sa plainte et ne se soit pas constituée partie civile, les poursuites judiciaires à l’encontre du rappeur ne sont pas pour autant éteintes. Maes, qui a sorti cinq albums, doit donner un concert à Paris, à Bercy, le 16 février 2024.