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Une journaliste australienne libérée après trois ans de détention en Chine

La journaliste australienne Cheng Lei, détenue en Chine depuis plus de trois ans, a enfin été libérée. C’est ce qu’a annoncé le premier ministre australien Anthony Albanese lors d’une conférence de presse. Il a également précisé que Cheng Lei était désormais de retour à Melbourne.

Un soulagement pour le peuple australien et les proches de Cheng Lei

La libération de Cheng Lei a été accueillie avec soulagement par le peuple australien. Anthony Albanese a affirmé que les Australiens attendaient avec impatience le retour de la journaliste auprès de ses jeunes enfants. Il a également mentionné que Cheng Lei était ravie de retrouver son foyer.

Accusations de divulgation de secrets d’Etat à l’étranger

Cheng Lei, âgée de 48 ans, était une ancienne présentatrice de la chaîne chinoise anglophone CGTN. Elle avait été arrêtée en août 2020 et officiellement inculpée de “divulgation de secrets d’Etat à l’étranger”. Son procès avait eu lieu à huis clos en 2022, avec même l’ambassadeur d’Australie en Chine interdit d’accès au tribunal. Selon Anthony Albanese, la libération de Cheng Lei est survenue après “l’achèvement des procédures judiciaires en Chine”.

Arrestation de la journaliste Cheng Lei : les relations sino-australiennes en crise

La journaliste Cheng Lei, connue pour ses interviews de chefs d’entreprise diffusées à l’antenne de CGTN, a été arrêtée en Chine. Retour sur les événements ayant mené à cette détention et ses conséquences sur les relations diplomatiques entre la Chine et l’Australie.

Critiques envers Xi Jinping et la gestion de la crise du coronavirus

Avant son arrestation, Cheng Lei avait exprimé publiquement son mécontentement envers le président chinois Xi Jinping et la manière dont les autorités chinoises ont géré la crise du coronavirus. Ses commentaires ont notamment été relayés sur Facebook, suscitant ainsi de vives réactions.

Une situation qui détériore les relations entre la Chine et l’Australie

Cette détention intervient dans un contexte de tensions entre la Chine et l’Australie. Pékin considère en effet Canberra comme un allié des États-Unis dans la région Asie-Pacifique. Les relations entre les deux pays se sont notamment dégradées lorsque l’Australie a demandé une enquête internationale sur l’origine du coronavirus, identifié pour la première fois en Chine à la fin de l’année 2019.

Cette arrestation marque donc une nouvelle étape dans la détérioration des relations sino-australiennes et soulève des interrogations sur le respect de la liberté d’expression et de la liberté de la presse en Chine.