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Désinformation sur les réseaux sociaux : la Commission européenne met en garde Meta (Facebook, Instagram) et X (Twitter) !
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Désinformation sur les réseaux sociaux : la Commission européenne met en garde Meta (Facebook, Instagram) et X (Twitter) !

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Réprimande de la Commission européenne envers Meta (Facebook, Instagram) pour désinformation

La Commission européenne met en garde le PDG de Meta (Facebook, Instagram), Mark Zuckerberg, concernant la propagation de fausses informations sur ses plates-formes. Un avertissement similaire avait été adressé la veille au PDG de X (anciennement Twitter), Elon Musk.

Un délai de 24 heures pour prendre des mesures contre la désinformation

Le commissaire européen au numérique, Thierry Breton, a adressé une mise en garde à Meta (Facebook, Instagram) mercredi 11 octobre, suite à la recrudescence de fausses informations sur ses plates-formes. Il a accordé à Mark Zuckerberg un délai de vingt-quatre heures pour communiquer les mesures prises afin de remédier à cette situation.

Les publications visées par cet avertissement sont liées aux attaques terroristes du Hamas contre Israël, ainsi qu’à de la désinformation dans le contexte des élections au sein de l’Union européenne, notamment les législatives en Pologne ce dimanche et les élections européennes au printemps prochain. Thierry Breton a précisé ces éléments dans un message publié sur le réseau social Bluesky, concurrent de X (anciennement Twitter).

Obligations de modération et retrait des contenus illégaux rappelées

Dans une lettre adressée à Mark Zuckerberg, également postée sur Bluesky, Thierry Breton a mentionné la circulation de nombreux deepfakes (vidéos conçues à l’aide de logiciels permettant de créer de faux enregistrements audio ou vidéo d’une personne) et de contenus manipulés sur les plates-formes de Meta.

Le commissaire européen a rappelé les obligations de modération des publications et de retrait des contenus illégaux imposées par la nouvelle législation européenne sur les services numériques (DSA), en vigueur depuis fin août pour dix-neuf grandes plates-formes. « Le DSA est là pour protéger la liberté d’expression contre des décisions arbitraires et, en même temps, protéger nos citoyens et nos démocraties », a souligné Thierry Breton sur Bluesky.

Thierry Breton a insisté sur la nécessité d’une vigilance accrue afin d’assurer le respect strict des règles de la loi sur les services numériques, face à la recrudescence des contenus illégaux et de la désinformation diffusés au sein de l’Union européenne par certaines plates-formes.

La Commission européenne met en garde les plates-formes sociales contre les contenus illégaux

La Commission européenne a récemment adressé une mise en garde aux grandes plates-formes sociales, soulignant “l’exigence d’une action rapide, diligente et objective à la suite de notifications de contenu illégal dans l’UE”. L’objectif est de lutter contre la diffusion de contenus illégaux et de désinformation au sein de l’Union européenne.

Elon Musk accusé de laxisme sur les contenus illégaux diffusés sur X

Mardi, une autre mise en garde a été envoyée au directeur de X (anciennement Twitter), Elon Musk, lui reprochant un manque de vigilance concernant les contenus diffusés sur son réseau social. Selon le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, des indications montrent que la plate-forme est utilisée pour diffuser des contenus illégaux et de la désinformation en lien avec les attaques terroristes menées par le Hamas contre Israël. Cette déclaration a été faite dans une lettre publique adressée à Elon Musk.

En réponse, Elon Musk a affirmé que la politique de X est de permettre la transparence et l’ouverture de tous les contenus. Il a également demandé à M. Breton de lui fournir une liste des violations auxquelles il fait référence afin que le public puisse les consulter. Cette échange s’est déroulé directement sur X, quelques heures après la publication de la lettre de mise en garde.

Les plates-formes sociales confrontées à la diffusion de contenus violents et trompeurs

Depuis les attaques menées par le Hamas samedi matin, les réseaux sociaux ont été inondés d’images violentes ainsi que de tentatives de désinformation. Les équipes de modération des plates-formes sociales sont confrontées à un défi majeur pour filtrer et supprimer ces contenus illégaux. Bruxelles avait déjà exprimé ses préoccupations quant au taux élevé de désinformation sur X, faisant remarquer ses mauvais résultats lors de tests effectués sur plusieurs plates-formes. Il est maintenant crucial pour ces plates-formes de prendre des mesures rapides et efficaces pour lutter contre la diffusion de contenus illégaux et trompeurs au sein de l’UE.