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Affaire Grégory : L'identification du corbeau révèle une fausse piste
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Affaire Grégory : L'identification du corbeau révèle une fausse piste

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Affaire Grégory : Une “fausse piste” identifiée par la justice

Le parquet général de Dijon a récemment annoncé avoir identifié l’un des “corbeaux” qui avait envoyé une lettre anonyme aux grands-parents du petit Grégory Villemin. Cependant, cette identification s’est avérée être une “fausse piste”.

Une lettre menaçante mais réfutée par la suspecte

La lettre, datée du 24 juillet 1985, contenait des menaces envers Monique et Albert Villemin, grands-parents du défunt. Ils venaient de perdre leur petit-fils de 4 ans, retrouvé pieds et poings liés dans la Vologne (Vosges) neuf mois plus tôt. La suspecte a confirmé avoir écrit cette lettre en 1985, mais elle a nié toute participation à l’assassinat.

Une comparaison d’ADN qui ne mène nulle part

Les autorités ont réalisé des expertises en janvier 2021 sur l’ADN retrouvé sur la lettre anonyme. Cette comparaison, effectuée grâce aux données du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), visait à vérifier si cet ADN pouvait correspondre à celui d’une personne de la famille de l’auteur présumé. Malheureusement, les résultats n’ont pas permis de résoudre l’affaire, car cette identifiée vivait à Paris à l’époque des faits.

Une lettre controversée remise en question

Une lettre de revendication, liée à l’affaire Grégory, continue de susciter des interrogations quant à son authenticité. Alors que de nombreux éléments ont été analysés pour tenter de déterminer l’auteur de cette missive, celle-ci aurait été récemment attribuée à une personne désœuvrée sans lien avec l’affaire.

Une nouvelle piste qui écarte les principaux suspects

L’affaire Grégory, qui a fait couler beaucoup d’encre au fil des années, s’est principalement concentrée sur l’identification du mystérieux “corbeau”. Celui-ci aurait envoyé de nombreuses lettres anonymes menaçantes envers les Villemin, famille de Grégory, la victime du crime.

De récentes expertises en graphologie, effectuées en 2017, auraient pointé du doigt Jacqueline Jacob, grand-tante de Grégory, comme l’auteur d’une lettre datant de 1983. Cette découverte avait conduit à la mise en examen de Jacqueline et de son mari Marcel. Cependant, ces poursuites ont finalement été annulées en mai 2018 pour vice de procédure.

Des dénégations persistantes des principaux suspects

Depuis le début de l’enquête, Jacqueline et Marcel Jacob n’ont cessé de clamer leur innocence et de nier toute implication dans l’affaire. Leur avocat, François Saint-Pierre, a d’ailleurs confirmé que la lettre en question ne serait pas celle de revendication du crime, mais plutôt celle d’un individu sans lien avec l’affaire, et dont l’identité reste à déterminer.

Alors que l’enquête se poursuit, les investigateurs doivent désormais se pencher sur cette nouvelle piste et explorer les autres possibilités pour faire toute la lumière sur cette affaire qui a profondément marqué les esprits.