Forte propagation de la maladie hémorragique épizootique en France : 53 foyers recensés
3 minutesLa maladie hémorragique épizootique se propage avec 53 foyers recensés
Selon le dernier bilan publié par le ministère de l’agriculture le vendredi 6 octobre, cinquante-trois foyers de la maladie hémorragique épizootique (MHE) ont été identifiés dans le sud-ouest de la France. Cette maladie, qui affecte principalement les bovins, ne se transmet pas à l’homme.
Le nombre de foyers a presque triplé en huit jours, passant de dix-neuf à cinquante-trois. Les départements concernés sont les Hautes-Pyrénées avec trente foyers, les Pyrénées-Atlantiques avec douze foyers, la Haute-Garonne avec huit foyers, le Gers avec deux foyers et les Landes avec un foyer.
Un cas d’infection de cerf détecté, les cervidés et les bovins principalement touchés
Un cerf atteint de la maladie hémorragique épizootique a été identifié dans les Hautes-Pyrénées. Cet animal se trouvait à proximité d’élevages bovins déjà touchés par la maladie. La MHE est transmise par des moucherons piqueurs et affecte principalement les cervidés et les bovins. Les symptômes incluent fièvre, amaigrissement, lésions buccales, difficultés respiratoires et boiterie. Chez les cervidés, elle peut même provoquer un syndrome hémorragique.
La mortalité chez les bovins reste faible
Selon les experts, la maladie hémorragique épizootique est mortelle chez moins de 1% des bovins touchés. Toutefois, elle représente un réel problème de santé pour le cheptel français et nécessite une vigilance accrue dans le sud-ouest du pays. Les autorités sanitaires mettent en place des mesures de lutte et de prévention pour enrayer la propagation de la maladie.
Les autorités étendent la zone réglementée de la fièvre catarrhale du mouton
Un périmètre de sécurité de 150 kilomètres a été mis en place le 25 septembre autour d’un élevage infecté par le virus de la fièvre catarrhale du mouton (MHE). Cette mesure est accompagnée d’une interdiction de sortie pour les animaux, à quelques exceptions près, comme les trajets vers l’abattoir.
La détection de nouveaux foyers a conduit les autorités à étendre la liste des départements touchés par la zone réglementée. Trois nouveaux départements, à savoir l’Aveyron, la Dordogne et l’Hérault, sont désormais concernés. La situation est en constante évolution, selon les autorités.
Une zone de surveillance étendue sur quinze départements
La zone de surveillance englobe désormais entièrement ou partiellement quinze départements. Elle inclut entièrement les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Gers, la Haute-Garonne, l’Ariège, le Lot-et-Garonne et le Tarn-et-Garonne. Partiellement, elle concerne la Gironde, le Lot, le Tarn, l’Aude, les Pyrénées-Orientales, l’Aveyron, la Dordogne et l’Hérault.
Le ministère de l’agriculture a précisé que tout animal en provenance de la zone réglementée devra être testé en laboratoire afin de certifier qu’il n’est pas contaminé. Ce test s’ajoute aux mesures de désinsectisation déjà prévues.
Les partenaires commerciaux reprennent les importations d’animaux français
Le ministère de l’agriculture a annoncé que l’Espagne autorisait de nouveau les importations de jeunes bovins français. Les négociations se poursuivent également avec les autres partenaires commerciaux de la France.
En effet, l’Espagne avait fermé ses frontières à la fin de septembre suite à la détection des premiers foyers de MHE dans des élevages de bovins en France. Toutefois, le pays a donné son accord de principe pour réouvrir son marché aux animaux français, sans condition pour les zones touchées en Espagne. Il convient de noter que l’Espagne est également touchée par la maladie depuis novembre 2022.
Par ailleurs, le ministère de l’agriculture poursuit activement les échanges avec les autorités italiennes, ainsi qu’avec la Grèce et l’Algérie, afin de rouvrir les marchés qui ont été momentanément fermés envers tout ou partie du territoire français.