L'administration Biden finance secrètement une nouvelle section du mur à la frontière avec le Mexique, en contradiction avec les promesses de Joe Biden

L’administration Biden finance une section du mur à la frontière avec le Mexique

L’administration Biden, en contradiction avec les déclarations de Joe Biden, a secrètement annoncé son intention de financer une nouvelle section du mur frontalier avec le Mexique. Cette mesure reprend ainsi l’une des initiatives controversées de l’ancien président Donald Trump.

Suspension de lois fédérales pour permettre la construction

Malgré l’annonce faite par Joe Biden au moment de son investiture en janvier 2021, selon laquelle le contribuable ne paierait plus pour la construction du mur frontalier, le gouvernement a déclaré que près de vingt lois fédérales, y compris celles sur l’environnement et les espèces protégées, devraient être suspendues afin de permettre la construction de cette nouvelle portion.

Les raisons invoquées par le ministre de la sécurité intérieure

Le ministre de la sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, a déclaré qu’il existait un “besoin urgent et immédiat de construire des barrières physiques et des routes à proximité de la frontière des Etats-Unis afin d’empêcher les entrées illégales”. La nouvelle section sera érigée dans la vallée du Rio Grande, un secteur fortement touché par les arrivées illégales. M. Mayorkas a également souligné qu’il y avait eu plus de 245 000 tentatives d’entrées illégales enregistrées au cours des dix derniers mois, jusqu’au début du mois d’août. Les fonds alloués pour la construction de nouvelles barrières proviendront d’une dotation approuvée par le Congrès en 2019, lorsque M. Trump était au pouvoir. L’immigration illégale continue donc de poser un problème politique croissant pour l’administration Biden.

Biden accablé par les républicains pour un possible candidat à sa réélection en 2024

L’annonce de la possible candidature de Joe Biden à sa réélection en 2024 a suscité une vague de réactions de la part des républicains, qui l’accusent de laxisme. Donald Trump, adversaire politique de Biden, et favori de la droite pour la prochaine élection présidentielle, a rapidement réagi à cette nouvelle. Sur sa plate-forme Truth Social, il a déclaré que l’administration Biden reconnaissait à présent qu’il avait raison lorsqu’il a construit 900 km de mur frontalier. Il a également demandé des excuses de la part de Biden pour avoir permis l’arrivée de 15 millions d’immigrants illégaux dans le pays.

Les républicains se moquent de Biden et soulignent son revirement sur la question du mur

Les membres du parti républicain ont également commenté cette annonce. Marsha Blackburn, sénatrice du Tennessee, a ironisé sur le revirement de Joe Biden concernant le mur frontalier. Elle a rappelé que lorsqu’il était candidat à la présidence, Biden avait juré de ne jamais construire “un nouveau centimètre de mur” le long de la frontière sud. Aujourd’hui, il accélère la construction de 32 kilomètres de nouveaux murs. Selon Blackburn, cela montre que Joe Biden se rend enfin compte que les murs sont efficaces.

La réaction du Mexique : scepticisme et besoin d’attaquer les causes de l’immigration illégale

Le Mexique a réagi avec scepticisme à cette annonce de la construction de nouveaux murs frontaliers. Le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador a déclaré que cette autorisation pour la construction du mur était un pas en arrière, car cela ne résout pas le problème de l’immigration illégale. Selon lui, il est important de s’attaquer aux causes de ce phénomène plutôt que de construire des murs.