Aucune recrudescence des punaises de lit dans les transports publics : les mesures prises par le gouvernement pour garantir la transparence des données et renforcer les protocoles
3 minutesAucune recrudescence des punaises de lit dans les transports publics, selon le gouvernement
Le ministre chargé des transports, Clément Beaune, a récemment rassuré l’opinion concernant la présence de punaises de lit dans les transports publics. Suite à une réunion avec les opérateurs de transport et des associations d’usagers, M. Beaune a déclaré qu’il n’y avait « pas de recrudescence » du problème.
Transparence des données et renforcement des protocoles
Dans le but de traiter ce sujet avec sérieux et méthode, le ministre a demandé à tous les opérateurs de publier régulièrement les données sur les cas signalés, les cas avérés et les actions mises en œuvre. Ces publications devront avoir lieu tous les trois mois afin de garantir la transparence de l’information.
Outre la publication des données, M. Beaune a également insisté sur l’importance pour les opérateurs de renforcer leurs protocoles et d’intervenir rapidement en cas de signalement. Il a souligné que chaque cas signalé était pris au sérieux et faisait l’objet d’une réponse et d’une vérification.
Une préoccupation réelle face aux fake news
Malgré l’absence de recrudescence avérée, le ministre a néanmoins évoqué une « préoccupation réelle » quant à ce problème. Il a mis en garde contre la propagation de fausses informations (« fake news ») qui pourraient alimenter les inquiétudes du public de manière injustifiée.
En conclusion, le gouvernement affirme que les transports publics ne connaissent pas de recrudescence des punaises de lit et que des mesures sont prises pour garantir la transparence des données et renforcer les protocoles. Il invite également le public à ne pas se laisser influencer par les fausses informations.
Une réunion pour échanger sur les “bonnes pratiques” contre les punaises de lit
Une autre réunion aura lieu avant la fin du mois avec « l’ensemble des prestataires spécialisés » dans le traitement des punaises de lit pour échanger sur les « bonnes pratiques » qui pourront permettre aux opérateurs de transports d’apporter une « réponse encore plus efficace et rapide » contre ces insectes, a annoncé le ministre des transports.
Les chiffres des signalements : zéro cas avéré
Selon le ministre, « ces dernières semaines, une dizaine de cas ont été signalés à la RATP (…) tous ont été vérifiés » et il y avait « zéro cas avéré ». A la SNCF, il y a eu « 37 cas » signalés « ces dernières semaines » et, là aussi, « tous vérifiés, zéro avéré », a-t-il ajouté. Le ministre a tenu à rassurer la population en affirmant qu’il n’y avait pas de recrudescence des cas, pas de psychose et pas d’angoisse à avoir.
Transparence des données et participants à la réunion
Les données sur les signalements et les « protocoles de traitement préventif et curatif » des opérateurs seront publiées tous les trois mois sur le site du ministère des transports et celui du gouvernement. Parmi les entreprises, organisations ou associations présentes à la réunion se trouvaient la SNCF, la RATP, l’organisation patronale des transports publics et ferroviaires UTP, la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV), l’Union des aéroports français (UAF), la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM) ainsi que la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut), selon le ministère.
Réunion interministérielle prévue vendredi à Matignon
A la sortie de la réunion, Bruno Gazeau, président de la Fnaut, a jugé cette rencontre « utile ». Il a souligné que le sujet était pris au sérieux et qu’il n’y avait pas de cas avéré pour le moment, ce qui qualifie la situation actuelle de «psychose». Il a également noté que cette situation était présente non seulement en région parisienne, mais aussi en province. Une réunion interministérielle sur ce sujet sensible doit par ailleurs se tenir vendredi à Matignon.