Des élus français dénoncent le « nettoyage ethnique» au Haut-Karabakh: Un drame humanitaire en cours
3 minutesDes élus français dénoncent le « nettoyage ethnique » au Haut-Karabakh
Depuis la victoire éclair de l’Azerbaïdjan au Haut-Karabakh, plusieurs parlementaires français qualifient la situation d’exode forcé des Arméniens de « nettoyage ethnique ». Plus de 100 000 personnes ont fui cette enclave, délaissant leur foyer et leur histoire. Les élus français expriment leur solidarité envers l’Arménie et les Arméniens du Haut-Karabakh qui sont chassés de leur terre.
L’exécutif français promet de sauvegarder l’intégrité territoriale de l’Arménie
Le gouvernement français se montre attentif à l’intégrité territoriale de l’Arménie dans cette crise. Il qualifie la situation de « drame » et assure que la France agit pour trouver une solution à ce conflit. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, déplore la vidée des habitants du Haut-Karabakh et fait écho aux sentiments de nombreux élus français.
Des appels à l’action pour protéger l’Arménie et les Arméniens du Haut-Karabakh
Les élus français de tous bords politiques demandent des mesures pour protéger l’Arménie et les Arméniens du Haut-Karabakh. À droite, le président de l’Association des maires de France, David Lisnard, dénonce l’expulsion des chrétiens de cette région. À gauche, le député européen Raphaël Glucksmann appelle l’Europe à tout mettre en œuvre pour protéger l’Arménie. Mathilde Panot, présidente du groupe « insoumis » à l’Assemblée nationale, demande des explications claires de la part de la première ministre, Elisabeth Borne, concernant la position de la France sur ce conflit armé.
La France s’exprime sur la crise au Haut-Karabakh
La crise au Haut-Karabakh suscite des réactions au sein de la classe politique française. Certains politiciens vont même jusqu’à parler de “génocide”, rappelant les souffrances endurées par la population arménienne lors du massacre perpétré par l’empire ottoman il y a plus d’un siècle.
L’implication de la France dans la résolution du conflit
Parmi les acteurs politiques, le député Renaissance Guillaume Kasbarian souligne que “la France est le seul pays d’Europe qui s’exprime sur le sujet”. Le président Emmanuel Macron, quant à lui, exerce une forte pression pour obtenir des décisions européennes fermes. Cette initiative est saluée par les chefs d’Etat qui reconnaissent son engagement en la matière.
La position du gouvernement français
Bien que le gouvernement français adopte une certaine prudence dans sa façon de s’exprimer, il reste du côté des Arméniens. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, qualifie la situation de “drame humanitaire” et réitère le soutien de la France à l’Arménie. De même, Elisabeth Borne, ministre du Travail, souligne la gravité de l’exode massif et organisé qui se déroule actuellement au Haut-Karabakh.
Dans le même temps, la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, annonce depuis Erevan que la France est d’accord pour conclure de “futurs contrats” de livraison de matériel militaire.
Concernant la position du président Emmanuel Macron, celui-ci ne s’est pas encore exprimé publiquement depuis son interview télévisée du 24 septembre. Dans cette dernière, il avait affirmé être “très vigilant à l’intégrité territoriale de l’Arménie” et avait dénoncé l’implication de la Russie et de la Turquie dans le conflit, ainsi que la menace pesant sur la frontière arménienne.