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La maladie hémorragique épizootique se propage rapidement en France : 19 foyers déjà touchés
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La maladie hémorragique épizootique se propage rapidement en France : 19 foyers déjà touchés

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La maladie hémorragique épizootique s’étend à 19 foyers en France

Le ministère de l’agriculture a annoncé de nouvelles mesures dans la lutte contre la maladie hémorragique épizootique (MHE) qui sévit actuellement en France. En effet, le nombre de foyers a augmenté au sein des élevages des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées, passant de trois à dix-neuf en seulement quelques jours. Cette maladie, qui affecte principalement les bovins, est transmise par des moucherons piqueurs.

Obligation de tests pour tous les animaux quittant une vaste zone de surveillance

Face à la propagation de la MHE, le ministère de l’agriculture a pris la décision d’imposer des tests à tous les animaux quittant une vaste zone de surveillance dans le sud-ouest de la France. Cette mesure vise à prévenir la propagation de la maladie dans d’autres régions et à limiter les risques pour les élevages voisins. Les tests permettront de détecter la présence du virus chez les animaux et de prendre les mesures nécessaires pour éviter sa propagation.

Une maladie qui inquiète les éleveurs

La MHE, bien qu’elle ne soit pas transmissible à l’homme, reste une maladie préoccupante pour les éleveurs. En effet, elle provoque de nombreux symptômes chez les animaux tels que la fièvre, l’amaigrissement, les lésions buccales, les difficultés respiratoires et la boiterie. Chez les cervidés, elle peut même déclencher un syndrome hémorragique, d’où son nom. Chez les bovins, elle entraîne la mort dans moins de 1% des cas, selon les experts. Les éleveurs sont donc en alerte et mettent tout en œuvre pour protéger leurs animaux et endiguer la propagation de la maladie.

Un périmètre de sécurité et une interdiction de sortie pour les animaux

Le ministère de l’Agriculture a annoncé la mise en place d’un périmètre de sécurité d’un rayon de 150 kilomètres autour d’un élevage infecté par le virus de la fièvre catarrhale ovine (FCO). Cette mesure, qui est entrée en vigueur le 25 septembre, inclut une interdiction de sortie pour les animaux, à l’exception des trajets vers l’abattoir.

Les nouvelles mesures de dépistage

À partir du 1er octobre, tous les animaux qui quittent la zone réglementée liée aux foyers confirmés de la FCO devront faire l’objet d’un test de dépistage en laboratoire. Ce test permettra de vérifier l’absence de contamination chez les animaux, en complément des mesures de désinsectisation déjà prévues. Le ministère de l’Agriculture a souligné l’importance de cette mesure pour lutter contre la propagation de la maladie.

Les départements concernés par la zone de surveillance

La zone de surveillance concerne six départements dans leur intégralité : les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, le Gers, la Haute-Garonne et l’Ariège. De plus, elle concerne également partiellement sept autres départements : la Gironde, le Lot-et-Garonne, le Lot, le Tarn-et-Garonne, le Tarn, l’Aude et les Pyrénées-Orientales. Ces mesures visent à limiter la propagation de la FCO et à protéger les élevages de la région.

Le ministère de l’Agriculture continue de surveiller la situation et effectuera un bilan hebdomadaire pour informer sur l’évolution de la maladie. Par ailleurs, le ministère est en contact avec ses partenaires commerciaux afin de rouvrir les marchés qui pourraient être momentanément fermés. L’objectif est de préserver les flux commerciaux, tout en respectant les exigences sanitaires, notamment vers l’Europe (Espagne, Italie, Grèce) et l’Afrique du Nord.