Civitas, organisation catholique intégriste, dissoute pour incitation à la haine raciale et atteinte aux valeurs républicaines
3 minutesCivitas, organisation catholique intégriste, va être dissoute
Le gouvernement français a pris la décision de dissoudre Civitas, une organisation catholique intégriste, suite à ses appels à s’opposer violemment à la République. Le ministre de l’intérieur, lors du compte rendu du conseil des ministres, a dénoncé les positions radicales de cette association, qui remettent en question les droits de l’homme et promeuvent des idées antisémites et islamophobes.
Un appel à la guerre contre la République
L’une des principales raisons qui ont conduit à la dissolution de Civitas est le discours incitatif à la violence prononcé lors de l’université d’été de l’association. Pierre Hillard, essayiste complotiste et antisémite, a exprimé des propos ignobles en préconisant le retour à un régime pré-naturalisation des juifs et en prônant un catholicisme en tant que religion d’État. Ces déclarations ont été considérées comme dangereuses et incompatibles avec les valeurs républicaines.
Une vision discriminatoire des droits humains
En plus de ses appels à la violence, Civitas adopte une vision discriminatoire des droits humains. L’association considère les droits de l’homme comme nuisibles à la civilisation chrétienne et organise des rassemblements en hommage à des personnes marquées par la collaboration avec l’occupant nazi. De plus, Civitas fait la promotion de thèses clairement antisémites et islamophobes, ce qui porte atteinte à la cohésion et à la fraternité au sein de la société française.
La dissolution de Civitas est donc une décision nécessaire pour préserver les valeurs républicaines et garantir la sécurité et la paix civile. Le gouvernement français affirme ainsi sa détermination à lutter contre toutes formes d’extrémisme et à protéger les droits de tous les citoyens, sans distinction d’origine ou de religion.
Le ministre de l’Intérieur saisit le procureur de la République
Le ministre de l’Intérieur, M. Darmanin, a décidé de saisir le procureur de la République suite aux propos jugés provocateurs tenus par le parti Civitas. Ces propos ont été qualifiés “d’incitation à la haine raciale”, une accusation grave qui suscite l’attention des autorités compétentes.
Un catalogue déjà bien rempli
Cette affaire vient s’ajouter à un catalogue déjà bien rempli d’agissements de la part du parti Civitas. Les services juridiques du ministère de l’Intérieur ont accumulé des données et recensé les différentes actions de ce parti depuis plusieurs mois. Le dossier commence à peser sérieusement et les autorités sont déterminées à agir.
Civitas est connu pour perturber des pièces de théâtre et s’attaquer à des œuvres d’art jugées “christianophobes”. Au cours de cette année, les militants de ce parti ont déjà empêché deux concerts dans des églises, dont l’un, en avril, était prévu dans un lieu de culte pourtant désacralisé à Metz.
Un comportement inacceptable
Les agissements de Civitas sont perçus comme étant inacceptables par de nombreux observateurs. Perturber des représentations artistiques et entraver la liberté d’expression sont des atteintes sérieuses aux valeurs démocratiques de notre société.
Le ministre de l’Intérieur ne compte pas laisser ces comportements perdurer et a donc décidé de saisir la justice. Il appartient désormais au procureur de la République d’examiner les éléments transmis par le ministre et de prendre les mesures appropriées. La lutte contre l’incitation à la haine raciale doit rester une priorité pour les autorités et chacun doit être tenu responsable de ses actes.