Booba, le rappeur au cœur d'une affaire de cyberharcèlement : des accusations explosives éclaboussent l'influenceuse Magali Berdah

Rappeur Booba mis en examen pour cyberharcèlement

Le célèbre rappeur Booba a été mis en examen pour harcèlement moral aggravé à l’encontre de l’influenceuse Magali Berdah. Cette décision fait suite aux nombreuses plaintes déposées par la fondatrice de Shauna Events, âgée de 41 ans.

Une campagne contre les arnaques

Booba, qui se présente comme un “lanceur d’alerte”, affirme dénoncer les arnaques impliquant Magali Berdah. Il accuse cette dernière d’être responsable de pratiques commerciales trompeuses, ce qui a conduit à l’ouverture d’une enquête préliminaire en septembre 2022 à Grasse. Le rappeur, accompagné d’un collectif d’aide aux victimes d’influenceurs, prétend défendre les internautes victimes des “influvoleurs”.

Des accusations réciproques

Dans cette affaire, les accusations sont réciproques. En effet, Magali Berdah a déposé une première plainte contre Booba suite à une série de tweets virulents. De plus, elle a été placée en garde à vue la semaine dernière pour des suspicions de malversations financières remontant à 2014 et 2015.

Le rappeur, quant à lui, affirme avoir coopéré avec les autorités lors de son interrogatoire et se dit confiant dans le fait de prouver son innocence. Affaire à suivre.

Des poursuites engagées contre Booba et 28 autres personnes pour cyberharcèlement

Le Pôle national de lutte contre la haine en ligne (PNLH) du parquet de Paris mène actuellement des investigations depuis juin 2022 concernant le rappeur Booba. Celui-ci avait déjà été convoqué dans ce cadre, mais ne s’était pas présenté. Outre l’affaire visant Booba, le tribunal correctionnel de Paris jugera également 28 individus pour des accusations de cyberharcèlement aggravé, menaces de mort, et menaces de crime contre Magali Berdah. Les audiences pour ces affaires auront lieu le 27 novembre, le 11 décembre et le 24 janvier prochains. Le profil de ces 28 prévenus est varié, avec des hommes, des femmes, des résidents de différentes régions en France, ayant des casiers judiciaires vierges ou déjà connus des services de police pour des infractions liées à la violence et aux stupéfiants.