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Enquête ouverte pour homicides involontaires à la suite de l'incendie meurtrier dans une discothèque espagnole : peines de prison élevées et accusations de fermeture administrative non respectée
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Enquête ouverte pour homicides involontaires à la suite de l'incendie meurtrier dans une discothèque espagnole : peines de prison élevées et accusations de fermeture administrative non respectée

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Une enquête ouverte pour “homicides involontaires”

La justice espagnole a ouvert une enquête pour “homicides involontaires” après l’incendie meurtrier survenu dans une discothèque de Murcie, dans le sud-est de l’Espagne. Treize personnes ont perdu la vie lors de ce tragique événement qui s’est déroulé dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre.

Risques de peines de prison élevées

Les responsables de l’établissement pourraient se voir condamnés à des peines de prison allant jusqu’à neuf ans compte tenu du nombre important de victimes. Les autorités estiment que les peines doivent être à la hauteur de l’ampleur de la tragédie, afin de dissuader d’autres acteurs de la vie nocturne de négliger la sécurité de leurs clients.

Les gérants affirment être en règle

Les gérants de la discothèque ont réagi à l’ouverture de l’enquête en affirmant qu’ils étaient en règle en matière de sécurité incendie. Ils se disent prêts à collaborer pleinement avec les autorités afin de faire la lumière sur les causes de l’incendie et sur les éventuelles erreurs qui auraient pu se produire lors de cette tragédie. Les enquêteurs devront donc déterminer si les responsables de l’établissement ont respecté toutes les normes de sécurité nécessaires pour garantir la sécurité des clients.

En attendant les résultats de l’autopsie et l’identification des victimes, la magistrate chargée de l’enquête devra réunir tous les éléments nécessaires pour établir les responsabilités pénales. L’Espagne attend désormais que justice soit rendue pour les treize victimes de cette discothèque.

Des accusations de fermeture administrative non respectée

La municipalité a révélé hier que l’établissement en question avait été frappé d’un ordre de fermeture administrative depuis l’année dernière, mais que cette mesure n’avait pas été mise en œuvre. Les gérants, quant à eux, ont déclaré être en règle, affirmant qu’ils n’avaient reçu aucune information concernant la non-validité de leur licence. Francisco Adan, leur avocat, a fait cette déclaration pour les soutenir.

Les peines encourues peuvent aller jusqu’à neuf ans de prison

Le procureur général de la région de Murcie, José Luis Diaz Manzanera, a indiqué que les accusés pourraient se voir infliger des peines allant jusqu’à neuf ans de prison, étant donné le grand nombre de victimes dans cette affaire. Une enquête approfondie devra déterminer si des mesures de prévention contre les incendies ont été négligées. Le procureur a souligné que cette enquête doit également vérifier s’il y a eu un court-circuit qui n’aurait pas été causé par un manque de prévention.

La nécessité de déterminer les causes de l’incident

L’enquête en cours cherchera à établir si des mesures de prévention adéquates ont été prises pour éviter ce drame. Le procureur a évoqué la possibilité d’un manque de mesures de prévention contre les incendies, mais également celle d’un court-circuit qui se serait produit malgré des mesures préventives. Il est primordial de comprendre les causes réelles de cet incident afin d’assurer la sécurité du public à l’avenir.