La Turquie riposte violemment : des frappes aériennes au Kurdistan irakien en représailles à l'attaque terroriste à Ankara

La Turquie mène des frappes aériennes au Kurdistan irakien

La Turquie a lancé des frappes aériennes au Kurdistan irakien en représailles à l’attentat contre le siège de la police à Ankara revendiqué par le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Des représailles rapides

Quelques heures seulement après l’attentat suicide de l’organisation PKK, qui a blessé deux personnes à Ankara, la Turquie a réagi en menant des frappes aériennes dimanche soir dans la région autonome du Kurdistan irakien. Selon un responsable local cité par l’Agence France-Presse (AFP), ces frappes ont ciblé plusieurs secteurs utilisés par les combattants kurdes turcs du PKK. Ankara a confirmé avoir visé “20 cibles”.

Le PKK revendique l’attaque

Le PKK, considéré comme une “organisation terroriste” par Ankara et ses alliés occidentaux, a revendiqué l’attaque contre le siège de la police à Ankara auprès de l’agence de presse proche ANF. L’un des assaillants s’est fait exploser et l’autre a été abattu par une balle dans la tête, selon les déclarations du ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, devant la presse.

L’armée turque bombarde les positions du PKK en Irak

Des avions de l’armée turque ont effectué des bombardements dans la région de Bradost, en Irak, dans une opération visant à neutraliser le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan). Ces frappes, qui ont également touché le village de Badran, ont été revendiquées par le PKK lui-même.

Les autorités turques reconnaissent l’opération aérienne

Dans un communiqué, le ministère turc de la défense a confirmé qu’une “opération aérienne” avait été menée dans le nord de l’Irak afin de neutraliser le PKK. Ces bombardements font suite à une attaque perpétrée par le PKK en septembre 2022, lors de laquelle un policier avait été tué.

Erdogan promet de protéger la paix et la sécurité des citoyens

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a prononcé un discours devant les députés lors de leur séance inaugurale. Il a affirmé que les “scélérats” qui menacent la paix et la sécurité des citoyens ne parviendraient jamais à atteindre leurs objectifs. Cette attaque visait le siège de la police, situé à proximité du Parlement, au sein du ministère de l’intérieur.