Accord de Bonn : Un cadre mondial ambitieux pour la gestion des produits chimiques et la protection de la planète

Accord de Bonn : un nouveau cadre mondial sur la gestion des produits chimiques

Une nouvelle feuille de route pour la gestion des produits chimiques dans le monde a été adoptée à l’issue d’une conférence internationale Celle-ci regroupe gouvernements et entreprises, qui ont été pressés par l’ONU samedi 30 septembre d’aller « encore au-delà de ce qui a été convenu »

La 5e conférence internationale sur la gestion des produits chimiques (ICCM5)

La 5e conférence internationale sur la gestion des produits chimiques (ICCM5), organisée sous l’égide de l’organisation internationale, vient de se tenir à Bonn, en Allemagne, cette semaine Elle a débouché sur un nouveau « cadre mondial sur les produits chimiques »

Une feuille de route pour la gestion des produits chimiques

« Fondé sur 28 objectifs, le cadre expose une feuille de route pour les pays ainsi que les parties prenantes afin d’aborder de manière collaborative le cycle de vie des produits chimiques, y compris la production et les déchets », se félicite l’ONU-Environnement (PNUE) dans un communiqué Ce cadre « nouvellement adopté appelle à la prévention du commerce illégal et du trafic de produits chimiques et des déchets, à la mise en oeuvre de cadres légaux nationaux et à la sortie d’ici 2035 des pesticides hautement dangereux dans l’agriculture », détaille encore le PNUE. Il prône également une transition vers des alternatives chimiques plus sûres et durables, une gestion responsable des produits chimiques dans plusieurs secteurs (industrie, agriculture, santé).

Mise en place d’un nouvel accord international sur les produits chimiques

Le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) a annoncé la mise en place d’un nouvel accord international visant à renforcer la réglementation des produits chimiques. Cet accord, qui a été conclu lors d’une réunion à Bonn, en Allemagne, vise à améliorer la transparence et l’accès aux données concernant ces produits ainsi que les risques qu’ils peuvent présenter.

Un appel à agir pour protéger la population et l’environnement

Inger Andersen, la directrice exécutive du PNUE, a insisté sur l’importance pour les gouvernements et l’industrie chimique de dépasser les engagements convenus dans le cadre de cet accord afin de protéger les personnes et la planète. Elle met en garde contre une mise en œuvre tardive ou partielle qui pourrait entraîner davantage de décès, d’agressions contre la nature et de pertes économiques.

La France salue ce nouveau cadre réglementaire

La France a salué ce nouvel accord et le considère comme un pas supplémentaire vers une planète exempte des dommages causés par les produits chimiques et les déchets. Le ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, souligne que cet accord complète les engagements pris par la communauté internationale pour mettre fin à la triple crise planétaire liée au dérèglement climatique, à la perte de biodiversité et à la pollution. Pour lui, cet accord s’ajoute à l’Accord de Paris sur le climat et à l’Accord de Kunming-Montréal sur la biodiversité, démontrant ainsi l’engagement mondial en faveur d’un avenir sûr, sain et durable.