Joe Biden dénonce Donald Trump comme une menace pour la démocratie et appelle à la mobilisation
4 minutesJoe Biden dénonce Donald Trump comme une menace pour la démocratie
Dans une allocution prononcée lors de son déplacement en Arizona, le président américain, Joe Biden, a vivement critiqué son prédécesseur, Donald Trump, en le qualifiant de menace pour la démocratie. Selon Biden, l’idéologie de Trump et de ses partisans met en péril les fondements même de la nation américaine.
Un avertissement solennel sur le sort de la démocratie
Lors de ce discours, qui est le quatrième du genre selon la Maison Blanche, Joe Biden a exprimé de sérieuses inquiétudes quant à la santé de la démocratie aux États-Unis. Il a déclaré que les démocraties ne meurent pas nécessairement par la force, mais plutôt lorsque les gens restent silencieux, ne se mobilisent pas et ne condamnent pas les attaques contre la démocratie. Biden a souligné l’importance de ne pas abandonner ce qui est le plus précieux, même face à la frustration, la désillusion et la fatigue.
Un adversaire nommément désigné
En se rendant en Arizona, sur les terres de l’ancien sénateur républicain John McCain, Joe Biden a rendu hommage à son vieil ami et a accusé Donald Trump de menacer les valeurs qu’il incarnait. Alors que Trump est le grand favori pour les primaires républicaines, il fait face à des accusations judiciaires liées à son rôle dans l’assaut contre le Capitole en janvier 2021 et à ses tentatives de renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020.
Dans son discours, Joe Biden a publiquement nommé son adversaire et a cité plusieurs extraits de ses discours pour les dénoncer. Il a critiqué la vision de Trump selon laquelle la Constitution lui donne le droit de faire ce qu’il veut en tant que président, qualifiant cela de notion dangereuse. Biden a également condamné la diffusion de théories du complot par Trump ainsi que sa volonté de diviser le pays. Selon Biden, l’ancien président est motivé non pas par la Constitution, le sens du devoir ou le respect de ses compatriotes, mais par la vengeance et la rancune.
Joe Biden dénonce le Parti républicain contrôlé par les trumpistes
Dans un discours prononcé récemment, le président Joe Biden a vivement critiqué le Parti républicain, affirmant qu’il est aujourd’hui piloté par les trumpistes. Cette déclaration intervient alors que des parlementaires du Grand Old Party (GOP) ont lancé une enquête en destitution contre lui.
Les propos de Donald Trump condamnés par Joe Biden
Joe Biden a notamment condamné le silence des républicains face aux propos « haineux » de Donald Trump à l’encontre du chef d’état-major des armées, le général Mark Milley. Le milliardaire avait même insinué que ce dernier était coupable de trahison et avait évoqué la peine de mort comme une possible sanction. Cette attitude a indigné le président Biden.
Joe Biden met en avant l’importance de la démocratie
Le président américain a également souligné l’importance de la participation citoyenne dans la démocratie. Selon lui, plus les gens votent, plus la nation tout entière est engagée et plus la démocratie est renforcée. Il a toutefois du mal à susciter l’enthousiasme dans les sondages en raison de son âge. Pendant son discours à Tempe, près de Phoenix, Joe Biden a été interpellé par un homme concernant l’urgence climatique. Il lui a promis de le rencontrer après son discours à condition qu’il se taise, affirmant que la démocratie n’est pas toujours facile et que cette réalité vient d’être démontrée.
Joe Biden et Donald Trump à la conquête de l’électorat populaire
La bataille électorale entre Joe Biden et Donald Trump pour la présidentielle de l’an prochain prend une nouvelle dimension. Les deux hommes ont récemment visité la région de Detroit, berceau de l’industrie automobile américaine. Tandis que le syndicat United Auto Workers (UAW) a lancé une grève historique contre trois constructeurs, Joe Biden s’est joint à un piquet de grève devant un site de General Motors, marquant ainsi une première pour un président américain. De son côté, Donald Trump s’est rendu dans une petite usine, non affiliée au syndicat. Chacun cherche à séduire l’électorat populaire, en particulier la classe ouvrière blanche, dont le vote pourrait être déterminant en 2024.