Tentative de coup d’Etat déjouée au Burkina Faso : Quatre officiers arrêtés et le journal Jeune Afrique suspendu

Tentative de coup d’Etat déjouée au Burkina Faso : quatre officiers interpellés

Près d’un an après l’arrivée au pouvoir du Burkina Faso du capitaine Ibrahim Traoré par un coup d’Etat, le gouvernement de transition a affirmé, mercredi 27 septembre en soirée, avoir déjoué la veille une tentative de putsch

Quatre officiers soupçonnés d’implication dans un complot contre la sûreté de l’Etat interpellés

Quatre officiers ont été interpellés au Burkina Faso, soupçonnés d’être impliqués dans un « complot contre la sûreté de l’Etat », a annoncé le parquet militaire, au lendemain de déclarations du gouvernement affirmant avoir déjoué une tentative de coup d’Etat. Le parquet militaire a ouvert une enquête circonstanciée pour élucider les faits dénoncés.

La tentative de putsch présumée se produit près d’un an après le coup d’Etat du capitaine Traoré

Cette tentative de putsch présumée survient quasiment un an jour pour jour après la prise de pouvoir par un coup d’Etat du capitaine Traoré, le 30 septembre 2022.

La junte au pouvoir suspend le journal Jeune Afrique suite à des articles controversés

Le Burkina Faso, miné par des violences djihadistes depuis près de dix ans, a connu son deuxième coup d’État en huit mois. Ces récents événements ont conduit à des tensions au sein de l’armée burkinabée. Lundi, la junte au pouvoir a réagi en annonçant la suspension du journal français Jeune Afrique.

Une décision radicale de la junte

La junte au pouvoir au Burkina Faso prend une décision radicale en suspendant le journal Jeune Afrique. Cette mesure concerne à la fois la version imprimée et le site internet. Une réaction directe à la publication d’articles évoquant les tensions au sein de l’armée burkinabée.

Des articles controversés alimentent les tensions

Le journal Jeune Afrique a publié des articles abordant les tensions présentes au sein de l’armée burkinabée. Cette publication a provoqué l’indignation de la junte, qui a alors décidé de suspendre tous les supports de diffusion du journal. Cette décision reflète la sensibilité et l’importance stratégique de ces enjeux militaires pour les autorités en place.