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Soutien inattendu : le président de la région Bretagne appuie les propos d'Emmanuel Macron sur l'autonomie de la Corse
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Soutien inattendu : le président de la région Bretagne appuie les propos d'Emmanuel Macron sur l'autonomie de la Corse

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Autonomie de la Corse : le président de la région Bretagne soutient les propos d’Emmanuel Macron

Le président de la région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, a réagi aux récentes déclarations d’Emmanuel Macron en faveur d’une reconnaissance de la spécificité de la Corse dans la Constitution française. Saluant ces propos, M. Chesnais-Girard a demandé la même chose pour la Bretagne afin de s’affranchir d’un “centralisme passéiste”.

Les présidents de régions réclament “la même chose” pour leurs régions

Suite aux propos du président de la République, plusieurs présidents de régions ont exprimé leur soutien à la demande de plus de liberté et d’autonomie pour leurs propres régions. M. Chesnais-Girard a déclaré lors d’un point presse au congrès des Régions de France à Saint-Malo : “Nous demandons la même chose que pour la Corse, nous voulons également agir dans des domaines importants pour nos habitants.”

Un plaidoyer pour “une plus forte décentralisation”

Le président de région a profité de la présence de la première ministre, Élisabeth Borne, pour lui remettre un rapport détaillant ses souhaits pour une plus grande décentralisation. Il insiste sur le fait qu’il n’y a pas de différence entre les élus, et qu’ils doivent tous avoir le droit d’agir au quotidien pour leurs habitants. M. Chesnais-Girard appelle ainsi à une plus grande autonomie des régions, mettant en avant l’importance de rompre avec un “centralisme passéiste” et de permettre aux élus de prendre des décisions qui auront un impact concret sur leur territoire.

Emmanuel Macron ouvre la voie à une possible autonomie de la Corse

Le président français, Emmanuel Macron, a déclaré qu’il était prêt à envisager une autonomie pour la Corse, tout en soulignant que cela ne signifiait pas une indépendance totale. Cette annonce intervient après des années de demande de plus d’autonomie de la part des nationalistes corses.

Un délai de six mois pour trouver un accord entre les groupes politiques corses et le gouvernement

Dans une tentative de trouver un compromis, Emmanuel Macron a donné aux groupes politiques corses un délai de six mois pour parvenir à un accord avec le gouvernement. Cet accord devra aboutir à un “texte constitutionnel et organique” qui permettra de modifier le statut de l’île. Une fois ce texte finalisé, il pourra être présenté à Paris pour approbation.

Des réactions positives et des espoirs pour d’autres régions

Cette ouverture du président Macron a été accueillie avec prudence mais positivement par certains responsables politiques. La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, s’est dite plutôt favorable à cette initiative et a souligné que cela pourrait également bénéficier à d’autres régions françaises. De son côté, le parti nationaliste basque EH Bai a salué cette déclaration et a exprimé son souhait d’une évolution institutionnelle similaire pour le Pays basque.

Cette annonce du président Macron marque une étape importante dans les relations entre l’Etat français et la Corse. Toutefois, il reste encore beaucoup de travail à faire pour parvenir à un accord qui satisfasse toutes les parties concernées.