Gérard Larcher brigue un cinquième mandat à la tête du Sénat : Les Républicains maintiennent une stabilité politique

Bruno Retailleau reconduit à la tête du groupe Les Républicains au Sénat

Dans la continuité des élections sénatoriales de dimanche dernier, Bruno Retailleau a été reconduit comme chef du groupe Les Républicains (LR) au Sénat. Cette nomination n’est pas une surprise, puisque M. Retailleau occupe ce poste depuis 2014.

Gérard Larcher proposé pour la présidence du Sénat

Par ailleurs, le groupe LR a proposé la candidature de Gérard Larcher à la présidence de la Chambre haute. Cette proposition fait suite à l’approbation unanime de l’Union centriste, autre composante de la majorité sénatoriale, qui a accordé son soutien à M. Larcher mardi.

Une réélection prévue pour Gérard Larcher

La réélection de Gérard Larcher à la présidence du Sénat, prévue pour lundi prochain, ne fait aucun doute. Cette décision a été prise après un vote unanime du groupe LR et bénéficie d’un large soutien au sein de la chambre haute. Avec cette proposition, les Républicains montrent leur volonté de maintenir une stabilité politique au Sénat.

Le sénateur Gérard Larcher brigue un cinquième mandat

Le sénateur Gérard Larcher, âgé de 74 ans et tout juste réélu dans les Yvelines, a annoncé sa candidature pour un cinquième mandat de trois ans au poste de Président du Sénat. Son objectif est de conserver le siège de président de l’hémicycle qu’il a déjà occupé de 2008 à 2011 et depuis 2014.

Patrick Kanner, candidat malgré des chances faibles

Le sénateur Patrick Kanner, réélu président du groupe socialiste, a également annoncé sa candidature pour l’élection de lundi après-midi. Cependant, le soutien massif dont dispose Gérard Larcher grâce à la majorité LR-UC rendra difficile toute compétition sérieuse.

Les résultats des élections sénatoriales

À la suite des élections sénatoriales de dimanche, le groupe LR reste la première force du Sénat malgré une érosion dont l’ampleur précise reste à déterminer. Le groupe, qui comptait 145 membres avant le scrutin, risque de perdre environ une dizaine de sièges selon les estimations.

Le groupe socialiste, deuxième force du Sénat, dispose actuellement de 64 membres et espère en attirer un ou deux de plus. De son côté, le groupe centriste estime sa composition à « 56 ou 57 membres », selon son président Hervé Marseille, ce qui indique une certaine stabilité. La composition finale des groupes parlementaires sera arrêtée définitivement le 3 octobre.