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Vers une commercialisation à prix coûtant : le gouvernement fait pression sur les distributeurs pour réduire les marges
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Vers une commercialisation à prix coûtant : le gouvernement fait pression sur les distributeurs pour réduire les marges

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L’exécutif presse les distributeurs de réduire leurs marges

Le gouvernement français souhaite réduire le coût des carburants pour les Français, et pour cela, il met la pression sur les distributeurs. Ils sont invités à une réunion à Matignon pour discuter de la possibilité de commercialiser les carburants à prix coûtant.

Vers une vente de carburants à « prix coûtant »

La première ministre, Elisabeth Borne, accueillera les distributeurs, raffineurs et fédérations professionnelles afin de veiller à la modération des marges. Elle demande également aux distributeurs de multiplier les opérations de vente à prix coûtant et n’exclut pas de légiférer si nécessaire. L’objectif est d’alléger la facture des Français à la pompe.

ELeclerc annonce la vente de l’essence à « prix coûtant »

Parmi les distributeurs, Michel-Edouard Leclerc, président du groupe ELeclerc, a déjà pris les devants. Il a annoncé que dès le 29 septembre, les 750 stations-service des hypermarchés ELeclerc vendront l’essence à « prix coûtant ». Cependant, certains experts estiment que cette mesure risque d’avoir un impact marginal, car la vente à « prix coûtant » est déjà pratiquée par d’autres enseignes de la grande distribution, sans réellement annuler la hausse des prix des derniers mois.

Le gouvernement abandonne son projet de vente à perte de carburants

Le gouvernement français a annoncé l’abandon de son projet de vente à perte de carburants, une semaine seulement après son annonce par la première ministre. Cette décision intervient après une réticence grandissante, même au sein de la majorité gouvernementale.

Les difficultés de l’exécutif à concilier écologie et pouvoir d’achat

La tenue d’une réunion à Matignon, suite à un conseil de planification écologique, met en lumière les difficultés de l’exécutif français à concilier la réduction des émissions polluantes et la préservation du pouvoir d’achat, durement touché par la hausse des prix des carburants fossiles.

Emmanuel Macron, président de la République, a déclaré lors d’une intervention télévisée que “l’écologie est la réponse” en matière de pouvoir d’achat. Il a toutefois précisé son affection pour les voitures, déclarant : “La bagnole, moi, je l’adore”.

Des oppositions critiques envers la politique du gouvernement

En plus de l’abandon de la vente à perte, le gouvernement a annoncé une reconduction de l’“indemnité carburant travailleur” en 2024, une mesure d’un coût estimé à environ 500 millions d’euros. Cette décision a été vivement critiquée par l’opposition, qui la qualifie de “politique du chèque”. Les opposants réclament quant à eux des baisses de taxes pour alléger le poids des carburants sur le pouvoir d’achat des Français.