La fonte de la banquise de l'Antarctique : une menace imminente pour notre planète
4 minutesLa banquise de l’Antarctique atteint un record historique de réduction en hiver
L’observatoire américain de référence a annoncé hier lundi que la banquise de l’Antarctique, qui est à son maximum à cette saison, a atteint cette année sa surface la plus faible jamais enregistrée depuis le début des relevés scientifiques.
Le 10 septembre dernier, la banquise de l’Antarctique a atteint une étendue maximale annuelle de 16,96 millions de km², selon le National Snow and Ice Data Center (NSIDC). Cette mesure est la plus basse jamais enregistrée sur la période allant de 1979 à 2023, et de loin.
Cette année, l’étendue maximale est inférieure de 1,03 million de km² à la plus faible précédemment enregistrée. Autrement dit, la banquise antarctique a perdu presque deux fois la superficie de la France.
Un rythme de reformation inquiétant
En février dernier, en plein été austral, la banquise antarctique avait déjà atteint sa surface la plus faible de tous les temps avec une étendue minimale de 1,79 million de km². Depuis lors, malgré l’arrivée de l’hiver, sa reformation s’est faite à un rythme inhabituellement lent.
Selon les experts, cette situation est alarmante car la banquise antarctique joue un rôle crucial dans l’équilibre climatique de la planète. En plus de réguler la température de la Terre en reflétant une partie des rayons du soleil, elle constitue un habitat essentiel pour de nombreuses espèces animales, dont les manchots et les phoques.
Situation similaire dans l’Arctique
Dans l’Arctique, où l’été se termine, la banquise a également atteint cette année son étendue la plus réduite pour l’année, avec seulement 4,23 millions de km². Cette diminution de la banquise arctique est également préoccupante, car elle accélère le réchauffement climatique en libérant du méthane, un gaz à effet de serre puissant, emprisonné dans les sols gelés.
Ces constats mettent en évidence l’urgence d’agir pour lutter contre le changement climatique et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les décisions et les actions entreprises aujourd’hui auront un impact majeur sur la préservation de la banquise et de la biodiversité qu’elle abrite. Il est essentiel que les États et les individus s’engagent pleinement dans cette lutte afin d’éviter des conséquences catastrophiques pour notre planète.
La banquise de l’Antarctique atteint un niveau historiquement bas
L’observatoire américain NSIDC (National Snow and Ice Data Center) a récemment annoncé que la banquise de l’Antarctique avait atteint son sixième niveau le plus bas depuis le début des relevés il y a quarante-cinq ans. Cette tendance à la baisse s’observe depuis août 2016, avec une diminution presque constante de l’étendue de la banquise tout au long de l’année.
Les scientifiques débattent des causes de ce phénomène
Parmi les scientifiques, il existe un débat sur les causes de cette diminution de la banquise antarctique. Ils sont réticents à établir un lien direct avec le réchauffement planétaire, car les modèles climatiques ont souvent échoué à prévoir les évolutions de la banquise par le passé.
Cependant, depuis 2016, une tendance semble se dessiner : le réchauffement de la couche supérieure de l’océan pourrait jouer un rôle majeur dans cette diminution de la banquise. Les océans connaissent un réchauffement global, et certains scientifiques craignent que cette tendance à la baisse ne soit le début d’un déclin à long terme de la banquise antarctique.
Les conséquences de la fonte de la banquise
Bien que la fonte de la banquise de l’Antarctique n’ait pas d’effet immédiat sur le niveau de la mer, elle a tout de même des conséquences importantes sur le climat mondial. En effet, la blancheur de la banquise reflète plus les rayons du soleil que l’océan, qui est plus sombre. Par conséquent, la diminution de la banquise accentue le réchauffement climatique.
De plus, la diminution de la banquise expose davantage les côtes de l’Antarctique aux vagues, ce qui pourrait affecter la stabilité de la calotte glaciaire constituée d’eau douce. En cas de fonte de cette calotte glaciaire, une montée des eaux catastrophique pourrait se produire, mettant en danger les zones côtières.