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La mort de Chris Kaba : un tournant dans le combat contre le racisme à Scotland Yard
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La mort de Chris Kaba : un tournant dans le combat contre le racisme à Scotland Yard

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La mort de Chris Kaba ravive le débat sur le racisme à Scotland Yard

Depuis l’inculpation d’un policier pour le meurtre de Chris Kaba, un jeune homme noir tué par balle par un policier londonien en septembre 2022, le débat sur le racisme au sein de Scotland Yard est plus que jamais d’actualité. Les manifestations pour réclamer justice se multiplient et la police de Londres prend une décision radicale.

Un policier suspendu et inculpé pour meurtre

Le mercredi 20 septembre, le parquet annonce que le policier auteur du tir ayant entraîné la mort de Chris Kaba a été suspendu, placé sous contrôle judiciaire et inculpé pour meurtre. Les faits remontent au 5 septembre 2022 lorsque Chris Kaba, âgé de 24 ans, a été touché par une balle à travers le pare-brise de sa voiture. Cette dernière portait la même immatriculation qu’un véhicule lié à un incident impliquant des armes à feu survenu quelques jours auparavant. Malheureusement, Chris Kaba succombe à ses blessures quelques heures plus tard à l’hôpital.

La majorité des policiers de Londres abandonnent leur arme

Depuis cette inculpation, un grand nombre de policiers armés de la police de Londres ont décidé de renoncer à porter une arme. Sur les 34 000 policiers que compte la ville, la majorité ne sont pas armés. Quant à ceux qui l’étaient, beaucoup expriment leurs inquiétudes quant aux potentielles conséquences de ces poursuites judiciaires. Un porte-parole de Scotland Yard déclare que “beaucoup sont inquiets”. Cette décision de nombreux officiers de ne plus porter d’arme illustre l’impact de l’affaire Chris Kaba sur la police de Londres, ainsi que le besoin de faire face aux problèmes de racisme et de violence excessive au sein des forces de l’ordre.

Des officiers de police renoncent à leur armement

La police de Londres traverse une situation préoccupante alors qu’un nombre croissant d’officiers décident de renoncer à leur habilitation de policier armé. Cette décision survient suite aux conséquences des actions de certains policiers qui ont été récemment jugées par la population.

Une crise de confiance et des mesures d’urgence

Selon un porte-parole de la police de Londres, cette prise de position des officiers pourrait avoir un impact sur les décisions prises dans des circonstances difficiles. Plus de 100 officiers ont déjà renoncé à leur armement, un chiffre qui augmente depuis 48 heures.

La police londonienne dispose d’un important contingent d’officiers armés déployés dans la capitale britannique, y compris dans des endroits sensibles tels que le Parlement, les locaux diplomatiques et les aéroports. Cependant, désormais, la priorité demeure la sécurité du public et Scotland Yard étudie des options d’urgence pour faire face à cette situation.

La rétablissement de la confiance en question

Cette méfiance grandissante envers la police de Londres découle de la série de crimes commis par des policiers, dont le viol et le meurtre de Sarah Everard par Wayne Couzens en mars 2021. Une opération d’envergure a été menée pour rétablir la confiance au sein de Scotland Yard, entraînant la suspension ou la réaffectation de près de 1 000 policiers. Samedi, le chef de la police de Londres, Mark Rowley, a admis comprendre les inquiétudes des officiers armés et a pris en compte leurs préoccupations.