Accord provisoire pour le rachat d'Activision Blizzard par Microsoft : Les préoccupations résiduelles limitées, des protections additionnelles proposées

Accord provisoire pour le rachat d’Activision Blizzard par Microsoft

L’autorité britannique de la concurrence, la CMA, a annoncé vendredi 22 septembre qu’elle donnait son autorisation provisoire à l’accord de rachat d’Activision Blizzard par Microsoft. Cette opération, d’une valeur de 69 milliards de dollars, entre le géant informatique américain et l’éditeur de jeux vidéo a été bloquée précédemment par la CMA à la fin d’avril.

Des préoccupations résiduelles limitées

La CMA a exprimé dans un communiqué qu’elle avait des préoccupations résiduelles limitées concernant cette fusion, mais a noté que Microsoft avait proposé des solutions pour y remédier. Selon l’autorité de la concurrence, les mesures supplémentaires proposées par Microsoft devraient résoudre les inquiétudes restantes.

Les protections additionnelles pour résoudre les inquiétudes

Suite à cette autorisation provisoire, Microsoft s’est engagé à mettre en place des protections supplémentaires pour garantir une concurrence équitable sur le marché. Ainsi, les préoccupations de la CMA seront traitées de manière satisfaisante. Toutefois, cet accord provisoire reste soumis à des conditions, et la CMA poursuivra son examen approfondi de l’opération avant de prendre une décision finale.

Microsoft soumet une nouvelle version de son projet de rachat

Microsoft a soumis une version amendée de son projet de rachat de l’éditeur américain de jeux vidéo à l’autorité britannique. Ce géant des logiciels espère ainsi obtenir l’aval de l’autorité compétente, après s’être vu refuser cette autorisation en avril dernier.

Des cessions notables dans la nouvelle version du projet

Dans cette nouvelle version de son projet de rachat d’une valeur de 69 milliards de dollars, Microsoft prévoit des cessions notables sur les droits de jeux en ligne d’Activision Blizzard. Ainsi, des succès mondiaux tels que Call of Duty et Candy Crush, seront vendus au français Ubisoft. Cette décision vise à apaiser les préoccupations de la CMA (Competition and Markets Authority), qui avait bloqué l’opération en avril dernier, craignant une trop grande réduction de la concurrence sur le marché des jeux dématérialisés.

Consultation ouverte jusqu’au 6 octobre

Pour recueillir des avis supplémentaires, Microsoft a ouvert une consultation publique. Cette consultation sera ouverte jusqu’au 6 octobre, permettant ainsi aux parties prenantes d’exprimer leurs opinions sur les modifications proposées. La CMA, consciente de l’importance de ces enjeux, a ouvert une enquête préliminaire sur cette nouvelle version du projet de rachat de Microsoft.