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L'action-choc de militants à l'aéroport du Bourget : dénonciation des criminels climatiques et réinvention de l'espace bétonné
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L'action-choc de militants à l'aéroport du Bourget : dénonciation des criminels climatiques et réinvention de l'espace bétonné

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Des militants d’Attac et d’Extinction Rebellion dénoncent “les criminels climatiques” à l’aéroport du Bourget

Des militants de l’organisation Attac et du mouvement Extinction Rebellion ont mené une action spectaculaire à l’aéroport du Bourget près de Paris. Leur objectif : dénoncer les “criminels climatiques” et mettre en lumière l’impact destructeur de l’aviation privée sur l’environnement. L’action a consisté à planter des arbres sur le tarmac de l’aéroport, symbole de reconversion possible de cet espace bétonné en quelque chose de bénéfique pour la planète et notre santé.

Installation des militants et détournement du panneau d’entrée

Une dizaine de militants se sont introduits sur le site de l’aéroport d’affaires du Bourget en Seine-Saint-Denis. Pour ce faire, ils ont ouvert un grillage à l’aide d’une meuleuse. Une fois à l’intérieur, ils ont immédiatement planté deux arbustes fruitiers sur le tarmac, donnant ainsi une image symbolique de ce que pourrait être une utilisation alternative de cet espace. De plus, ils ont détourné le panneau d’entrée de l’aéroport, remplaçant l’inscription “Zone militaire protégée” par “Zone de crimes climatiques”.

Une action visuelle et médiatique

Les militants, vêtus de combinaisons blanches et de masques enfantins, ont apporté une touche visuelle à leur action en dispersant de la poudre colorée, en déposant des bottes de paille et en déployant des banderoles portant des messages forts tels que “Ne laissons pas les ultrariches détruire la planète” et “Non aux jets privés - Oui aux arbres fruitiers”. Cette mise en scène a permis de médiatiser l’événement et d’attirer l’attention sur le problème des émissions de gaz à effet de serre générées par l’aviation privée.

Intervention des forces de l’ordre

L’action des militants a duré environ vingt minutes avant qu’une militante ne contacte les gendarmes pour les informer de leur présence. Quelques minutes après l’appel, les forces de l’ordre sont arrivées sur les lieux et ont détruit les installations réalisées par les militants. Ces derniers ont réussi à quitter l’aéroport avant l’intervention des autorités. Cependant, ils ont été contrôlés lors de leur sortie. Cette action démontre la détermination des militants à dénoncer les pratiques nuisibles pour l’environnement et à faire pression pour un changement vers des modes de transport plus respectueux du climat.

Des militants bloquent l’aéroport du Bourget pour dénoncer les vols en jets privés

Des militants écologistes ont bloqué lundi matin l’accès à l’aéroport du Bourget pour protester contre l’utilisation de jets privés par les ultrariches. L’action, menée par Attac et Extinction Rebellion, vise à démontrer que cet espace bétonné pourrait être utilisé de manière plus bénéfique pour l’environnement et l’intérêt commun.

L’absence d’action gouvernementale justifie la désobéissance civile selon les militants

Selon Lou Chesné, porte-parole d’Attac, l’absence d’action gouvernementale dans la lutte contre le changement climatique justifie les actions de désobéissance civile. Les militants estiment qu’il est légitime de neutraliser ceux qu’ils considèrent comme des “criminels climatiques” qui compromettent leur avenir.

L’exemple d’Amsterdam : des jets privés interdits suite à une action de désobéissance civile

Les militants font référence à l’exemple d’Amsterdam-Schiphol, où une action de désobéissance civile a conduit à l’interdiction des vols de nuit et des jets privés. Ils soulignent qu’une telle décision pourrait également être prise au Bourget si les autorités prenaient des mesures fermes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les nuisances sonores.

En septembre 2022, des militants d’Attac et d’Extinction Rebellion avaient déjà bloqué l’accès à un terminal de l’aéroport du Bourget pendant près de deux heures. Suite à cette intrusion, onze personnes ont été condamnées à des amendes. Cependant, elles ont fait appel de cette décision, affirmant que leur action était nécessaire pour attirer l’attention sur l’urgence climatique.