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Charles III plaide pour une nouvelle « Entente cordiale » sur le climat lors de sa visite en France : Une proposition audacieuse et controversée
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Charles III plaide pour une nouvelle « Entente cordiale » sur le climat lors de sa visite en France : Une proposition audacieuse et controversée

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Charles III plaide devant le Sénat pour une nouvelle « Entente cordiale » sur le climat et loue la relation franco-britannique

Le roi Charles III a prononcé un discours devant le Sénat français, jeudi matin, dans le cadre de sa visite en France. Il a adressé son soutien à l’Ukraine et a proposé une nouvelle « Entente cordiale » entre la France et le Royaume-Uni sur le climat.

Une nouvelle « Entente cordiale » pour lutter contre le changement climatique

Dans son discours, Charles III, qui est fortement engagé sur la question environnementale, a proposé que la France et le Royaume-Uni s’engagent dans une nouvelle « Entente cordiale » sur le climat. Cette proposition vise à apporter une réponse plus efficace à l’urgence mondiale en matière de climat et de biodiversité. Le roi a fait référence à l’accord signé entre les deux pays en 1904 pour régler des divergences importantes.

Renforcement des liens diplomatiques entre la France et le Royaume-Uni

En plus de son engagement sur le climat, Charles III a souligné l’importance des relations entre la France et le Royaume-Uni. Il a assuré la détermination inébranlable des deux pays à soutenir l’Ukraine dans sa guerre contre la Russie et s’est engagé à renforcer la relation indispensable entre le Royaume-Uni et la France. Charles III a également réaffirmé les liens forts qui unissent les deux pays, malgré les divergences passées liées au Brexit.

La visite d’Etat du roi Charles III en France a été marquée par un discours ovationné, mais elle ne fait pas l’unanimité parmi tous les partis politiques.

Une visite royale controversée en France

La visite du roi Charles III et de la reine Elizabeth II en France a provoqué de vives réactions. En effet, certains politiciens et syndicats ont critiqué l’importance accordée à cette visite, jugée inappropriée dans le contexte actuel.

Des tensions politiques et syndicales

Avant le discours du roi au Sénat, le sénateur communiste Pierre Ouzoulias a exprimé son désaccord concernant la célébration de l’anniversaire de la République en évoquant l’abolition de la monarchie. De son côté, le parti communiste n’a dépêché qu’un seul sénateur pour assister à ce discours. Le syndicat CGT des collaborateurs parlementaires a également exprimé son mécontentement d’avoir été confiné pendant la visite royale, qualifiant cela d’“infantilisation intolérable”.

Des rencontres officielles et des activités culturelles

Pendant le discours du roi au Sénat, la reine Camilla et Brigitte Macron ont profité de l’occasion pour lancer un prix littéraire franco-britannique à la Bibliothèque nationale. Les deux premières dames ont échangé des cadeaux symboliques tels qu’une robe d’Edith Piaf et des manuscrits de William Shakespeare et de Victor Hugo. Elles ont également visité un atelier Chanel, où la reine a découvert le travail du métier à tisser.

Après une visite au marché aux fleurs sur l’île de la Cité, le couple royal s’est rendu sur le parvis de Notre-Dame de Paris pour rencontrer les pompiers et l’équipe de restauration de la cathédrale, dévastée par un incendie en 2019. Cette rencontre était aussi l’occasion de présenter les avancées effectuées en vue d’une réouverture partielle prévue en décembre 2024. Le roi devait également prendre la parole lors d’une table ronde au Museum national d’histoire naturelle de Paris, portant sur la finance climatique.

Mercredi soir, Charles III a été reçu par Emmanuel Macron lors d’un dîner somptueux au château de Versailles. Cette visite, la première depuis le couronnement du monarque, est perçue comme un signe d’amitié et de confiance entre les deux pays après le Brexit.

Des critiques sur la réception fastueuse

Le faste de cette réception a été vivement critiqué par certains, notamment au sein de la France insoumise (LFI). Pour certains, il n’est pas indécent de recevoir le roi, mais plutôt la forme de cette réception qui pose problème. Dans un contexte social difficile, ces critiques appellent à davantage de sobriété.