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La nécessité de la planification écologique pour protéger le pouvoir d'achat : les solutions d'Elisabeth Borne pour prévenir une baisse des revenus
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La nécessité de la planification écologique pour protéger le pouvoir d'achat : les solutions d'Elisabeth Borne pour prévenir une baisse des revenus

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La nécessité de la planification écologique pour protéger le pouvoir d’achat selon Elisabeth Borne

La première ministre, Elisabeth Borne, a affirmé mardi devant le Conseil national de la refondation que la planification écologique est nécessaire pour protéger le pouvoir d’achat. Alors que les préoccupations concernant la hausse des prix sont au cœur des débats en cette rentrée, elle a souligné que c’est en réalité l’absence de transition écologique qui entraînerait une baisse du pouvoir d’achat.

Maîtriser les coûts et favoriser la transition

Selon Elisabeth Borne, protéger le pouvoir d’achat passe par la sortie des énergies fossiles, la rénovation des logements, les relocalisations, ainsi que par la maîtrise des coûts de l’électricité. En un mot, cela passe par la planification écologique. Dans le cadre de cette transition, 10 milliards d’euros supplémentaires seront investis, dont sept seront dépensés d’ici 2024.

L’articulation entre écologie et pouvoir d’achat suscite des crispations

La question de l’articulation entre écologie et pouvoir d’achat est un sujet de crispation qui a été abordé lors de la réunion avec les partis politiques qui s’est tenue à Matignon. Certains craignent en effet que la transition écologique entraîne une baisse de pouvoir d’achat. Toutefois, selon Elisabeth Borne, c’est précisément l’absence de transition qui conduirait à une diminution du pouvoir d’achat, en raison des chocs sur les prix auxquels nous serions continuellement exposés. Ainsi, la planification écologique est non seulement nécessaire pour protéger le pouvoir d’achat, mais aussi pour prévenir les fluctuations excessives des prix.

Appel à une régulation forte du prix de l’électricité

Plusieurs chefs de parti ont récemment exprimé la nécessité d’une régulation très forte du prix de l’électricité. Selon Matignon, cette demande fait suite à des préoccupations concernant l’impact de la transition énergétique sur les ménages les plus modestes.

Les ménages modestes les plus affectés par la pollution

Noam Leandri, président du collectif Alerte, qui rassemble trente-quatre associations de lutte contre la pauvreté, souligne que les ménages les plus modestes sont ceux qui polluent le moins, mais qui subissent le plus les conséquences de la pollution. Ces ménages sont les moins préparés pour faire face aux changements liés à la transition énergétique. Par conséquent, des mesures concrètes sont réclamées en leur faveur.

Demande de moyens adaptés pour les collectivités

Les représentants des collectivités, tels que Yvan Lubraneski de l’Association des maires ruraux et Michel Picon de l’U2P (Union des entreprises de proximité), demandent des moyens adaptés pour faire face à la transition énergétique. Lubraneski rapporte que les collectivités ont besoin de mesures appropriées afin de s’adapter efficacement à ces changements, tandis que Picon demande du temps pour permettre aux entreprises de proximité de se préparer adéquatement.

Promesse d’un plan concret pour atteindre les objectifs européens

Suite aux émeutes et au remaniement qui ont retardé la présentation de la feuille de route gouvernementale, le plan est désormais prévu d’être très concret et opérationnel. Le gouvernement souhaite répondre aux attentes européennes en visant une baisse de 55% des émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport à 1990, et en se projetant vers la neutralité carbone d’ici 2050. Emmanuel Macron devrait s’exprimer sur le sujet lundi, et la présentation du projet de budget pour 2024 est prévue lors du conseil des ministres le 27 septembre.