Le PDG de TotalEnergies prend position : pas de vente à perte de carburants !
3 minutesLe PDG de TotalEnergies refuse de vendre à perte ses carburants
Une position ferme face aux demandes de baisse des prix
Dans une interview accordée à l’émission « Quotidien », Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies, a affirmé qu’il ne céderait pas aux pressions et refuserait de vendre à perte ses carburants. Malgré les demandes d’Elisabeth Borne, le patron du géant pétrolier a déclaré qu’il ne descendrait pas en dessous du prix actuel de 1,99 euros par litre dans les stations-service de son groupe.
Un plafond fixé à 1,99 euro par litre
Patrick Pouyanné a tenu à préciser que le prix de 1,99 euro par litre était un plafond et que TotalEnergies ne baisserait pas davantage ses tarifs. Le PDG a souligné que cette politique de prix était déjà un effort important pour le groupe et qu’il n’envisageait pas de faire de nouvelle concession sur ce point. Ce prix s’applique actuellement dans près de 3 000 stations-service de TotalEnergies en France.
Une décision prise pour garantir la viabilité de l’entreprise
La fermeté de Patrick Pouyanné s’explique par sa volonté de garantir la viabilité de TotalEnergies. Face aux variations des prix du pétrole et à la concurrence accrue sur le marché des carburants, le PDG a affirmé que maintenir un prix plancher était essentiel pour assurer la bonne santé financière de son groupe. Cette décision vise également à préserver les intérêts des actionnaires de TotalEnergies, qui comptent sur une rentabilité stable de l’entreprise.
Total maintient le plafonnement des prix dans ses stations-service
Le groupe pétrolier Total, qui possède un tiers des stations-service en France, a récemment annoncé sa décision de prolonger le plafonnement du prix de l’essence et du gazole à 1,99 euro par litre dans ses 3 400 stations. Cette décision intervient alors que les prix du carburant continuent de rester élevés sur le marché.
Elisabeth Borne lève le tabou de la vente à perte des carburants
Dans une déclaration faite samedi dernier, la première ministre Elisabeth Borne a fait mention d’une mesure inédite qui autorisera la vente des carburants à perte. Cette décision, qui nécessitera un projet de loi, devrait entrer en vigueur au début du mois de décembre, pour une période de six mois.
Le gouvernement attend la collaboration des distributeurs
Face à cette mesure, Total a réagi en maintenant le plafonnement des prix dans ses stations-service, mais cela n’a pas suffi à apaiser les inquiétudes. Le journaliste a posé une question à un représentant de Total quant à la vente à perte des produits. Il a répondu avec une pointe d’ironie, soulignant l’absurdité de cette pratique pour une entreprise. Malgré tout, il a conclu en confirmant qu’ils sont conscients des requêtes du gouvernement et qu’ils agiront en conséquence.