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L'échec de l'UE à renforcer la démocratie au Sahel : Une nouvelle approche nécessaire
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L'échec de l'UE à renforcer la démocratie au Sahel : Une nouvelle approche nécessaire

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Le chef de la diplomatie de l’UE soutient la France

Le chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Josep Borrell, a exprimé sa solidarité envers la France, suite à l’expulsion de son ambassadeur au Niger par les militaires qui ont pris le pouvoir. La France refuse de reconnaître les autorités nigériennes issues du coup d’État et ne souhaite pas rappeler son ambassadeur. Borrell a réitéré son soutien au président Mohamed Bazoum, retenu prisonnier par les militaires depuis deux mois.

L’échec de l’UE à renforcer la démocratie au Sahel

Josep Borrell a admis que l’UE avait échoué dans sa tentative de renforcer la démocratie au Sahel. Lors d’une conférence à New York après une réunion des ministres des affaires étrangères de l’UE, il a déclaré que l’Union européenne devait réévaluer sa stratégie, son approche, ses politiques et ses attentes concernant la région.

Une situation préoccupante nécessitant une nouvelle approche

La situation au Sahel est préoccupante et nécessite une nouvelle approche de la part de l’Union européenne. Borrell a souligné l’importance de réévaluer les politiques européennes et de trouver de nouvelles solutions pour faire face aux défis de la région. Il a également réaffirmé sa solidarité avec la France et son soutien au président nigérien retenu prisonnier par les militaires.

Les ministres reconnaissent la nécessité d’une nouvelle approche au Sahel

Lors d’une réunion des ministres européens, aucune conclusion n’a été tirée, mais tous s’accordent sur la nécessité d’une “nouvelle approche” dans un environnement “bien plus complexe”. Cette nouvelle approche fait suite à un constat de l’échec des Européens à renforcer la démocratie dans cette région, secouée par une série de coups d’État militaires.

Le Sahel, un voisin et un partenaire essentiel

Lors de la réunion, la situation du Sahel a été rappelée, soulignant l’importance que les pays membres attachent à cette région en matière de sécurité. Les ministres ont mis en avant l’idée d’avoir des solutions africaines à des problèmes africains. Cela implique une prise de conscience de la nécessité de renforcer les forces armées qui soutiennent les gouvernements démocratiques plutôt que celles qui cherchent à les renverser.

Des centaines de millions d’euros dépensés, mais des résultats peu satisfaisants

La semaine dernière, Josep Borrell, Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, avait admis que malgré les 600 millions d’euros dépensés au Sahel au cours des dix dernières années, les Européens avaient échoué à renforcer la démocratie dans cette région. Ces fonds ont été utilisés pour des missions civiles et militaires ainsi que pour l’entraînement des forces de sécurité. Il est désormais temps de repenser cette stratégie et d’adopter une approche plus efficace.