Deux adolescents de 13 ans placés en examen pour avoir semé la terreur avec de fausses alertes à la bombe dans les écoles
3 minutesDeux adolescents mis en examen pour fausses alertes à la bombe dans des établissements scolaires
Le parquet de Paris a annoncé lundi 18 septembre la mise en examen de deux adolescents de l’agglomération bordelaise, âgés de seulement 13 ans, soupçonnés d’avoir piraté les espaces numériques de travail (ENT) de plusieurs établissements scolaires à travers la France. Leur objectif : diffuser des alertes à la bombe et des menaces d’attentat.
Une affaire prise au sérieux par les autorités
Le pôle cybercriminalité du parquet de Paris a été saisi dès le 24 juin dernier, et les investigations ont rapidement été confiées à l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC). Les autorités prennent cette affaire très au sérieux, compte tenu de la gravité des actes commis par ces jeunes pirates.
Interpellation des suspects et saisie de leur matériel informatique
Après de minutieuses investigations, les deux adolescents ont été interpellés la semaine dernière et placés en garde à vue. Lors des perquisitions menées à leur domicile, leurs ordinateurs ont été saisis, constituant ainsi des éléments de preuve essentiels pour l’enquête en cours. Les suspects, nés en 2008, devront maintenant répondre de leurs actes devant la justice.
Dans un contexte où la sécurité dans les établissements scolaires est une préoccupation majeure, les autorités se montrent particulièrement déterminées à punir ceux qui cherchent à semer le trouble et à mettre en danger la vie des élèves et du personnel enseignant.
Vingt-sept alertes à la bombe et menaces d’attentat dans des établissements scolaires en France
Suite à vingt-sept faits d’alerte à la bombe et de menace d’attentat dans plusieurs établissements scolaires en France, de nouvelles informations ont été révélées. Les suspects impliqués ont récemment été mis en examen pour plusieurs chefs d’accusation, dont menace de mort ou de destruction dangereuse pour les personnes, atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée et divulgation de fausses informations.
Les détails des précédentes mises en examen
Au début du mois de février, trois adolescents âgés de 14, 15 et 17 ans, originaires de Gironde, du Val-de-Marne et des Bouches-du-Rhône, avaient déjà été mis en examen pour des actes similaires. Ils avaient diffusé des messages de menaces après avoir piraté des Espaces Numériques de Travail (ENT) début janvier. À la suite de ces menaces, quinze établissements scolaires avaient dû être évacués par mesure de sécurité.
Selon une enquête du Parisien publiée à la fin d’avril, certains de ces jeunes suspects sont en rupture avec leurs parents ou leur environnement scolaire. Ils semblent avoir agi par recherche d’adrénaline ou par ressentiment vis-à-vis de l’école.
Sous contrôle judiciaire après leur garde à vue
À l’issue de leur garde à vue, ces individus ont été présentés à un juge et mis en examen. Ils ont ensuite été placés sous contrôle judiciaire. Ces mesures ont été prises afin de garantir leur représentation devant la justice tout en assurant la sécurité des établissements scolaires et de leurs occupants. Les enquêtes se poursuivent pour déterminer les motivations précises de ces actes et pour prendre les dispositions nécessaires afin d’éviter de nouvelles alertes à la bombe et menaces d’attentat.