Thomas Piketty condamné pour diffamation envers Aurélie Filippetti : Les conséquences de propos publics virulents
2 minutesThomas Piketty condamné pour diffamation envers Aurélie Filippetti
L’économiste Thomas Piketty a été définitivement condamné pour diffamation publique envers Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la culture et de la communication. Le rejet de son pourvoi en cassation a entraîné une amende de 3 000 euros à verser à Mme Filippetti. Cette condamnation fait suite à des propos tenus lors d’une conférence universitaire à Toulouse en novembre 2019.
Les faits et la procédure
Lors de cette conférence, Thomas Piketty avait été interpellé par une étudiante sur des accusations de violences sur concubin, auxquelles Mme Filippetti avait porté plainte en février 2009. Cette plainte avait toutefois été classée sans suite quelques mois plus tard. Suite à cet incident, l’économiste avait reçu en septembre dernier un simple rappel à la loi, considéré par le parquet comme un avertissement.
Une condamnation définitive
Malgré cela, la cour d’appel de Paris a condamné Thomas Piketty en mai 2022 pour diffamation publique envers Aurélie Filippetti. Après le rejet de son pourvoi en cassation, la décision est désormais définitive et l’économiste devra payer une amende de 3 000 euros à Mme Filippetti. Cette condamnation met en lumière les conséquences des propos tenus par Thomas Piketty à l’égard de son ancienne compagne, et souligne l’importance de la responsabilité des individus dans l’expression de leurs opinions publiques.
La cour d’appel critique les propos de M. Piketty envers Mme Filippetti
Dans sa décision de mai 2022, la cour d’appel a critiqué les propos tenus publiquement par M. Piketty envers Mme Filippetti. La cour estime que M. Piketty aurait dû faire preuve de plus de prudence dans sa réponse, en évitant de mettre en cause de manière si virulente son ancienne compagne.
Un jugement en appel défavorable à M. Piketty
La cour d’appel a infirmé le jugement de première instance qui avait débouté Mme Filippetti. Contrairement à ce jugement, la cour a estimé que M. Piketty ne pouvait pas bénéficier de la bonne foi dans cette affaire. En conséquence, il a été condamné à verser la somme de 3 500 euros à son ancienne compagne.
La nécessité d’une expression publique mesurée
Ce jugement souligne l’importance d’une expression publique mesurée, notamment lorsque des personnes sont mises en cause. La cour d’appel rappelle que la prudence aurait voulu que M. Piketty évite de s’en prendre de manière virulente à Mme Filippetti. Cette décision met en lumière la responsabilité des individus dans leurs propos publics, et la nécessité de faire preuve de retenue lors de déclarations publiques concernant autrui.