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Chasseurs en état d'ivresse : jusqu'à 1 500 euros d'amende pour garantir la sécurité
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Chasseurs en état d'ivresse : jusqu'à 1 500 euros d'amende pour garantir la sécurité

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Amende jusqu’à 1 500 euros pour les chasseurs “en état d’ivresse manifeste”

Le gouvernement a pris des mesures pour sanctionner sévèrement les chasseurs qui pratiquent sous l’effet de l’alcool. En effet, un décret publié au Journal Officiel le dimanche 17 septembre stipule que les chasseurs pris en flagrant délit d’ivresse manifeste, avec une arme à feu ou un arc à la main, peuvent recevoir une amende pouvant atteindre 1 500 euros. En cas de récidive, cette amende peut même s’élever à 3 000 euros.

Contravention de cinquième classe

Le texte précise que le fait de se trouver “en état d’ivresse manifeste à l’occasion d’une action de chasse ou de destruction en étant porteur d’une arme à feu ou d’un arc” expose à une contravention de cinquième classe. Cette décision fait suite à la volonté du gouvernement de renforcer la sécurité dans la pratique de la chasse, tant pour les chasseurs que pour les promeneurs. L’objectif étant de réduire au maximum les accidents liés à cette activité.

Objectif : zéro alcool ou stupéfiants pendant la chasse

Dans le cadre d’un plan présenté en janvier, le gouvernement s’est engagé à interdire la pratique de la chasse sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants. Ainsi, dès le début de l’année 2023, une contravention sera créée afin de sanctionner les chasseurs qui chassent sous l’emprise excessive de l’alcool. Cette mesure est le premier pas vers l’établissement d’un délit d’alcoolémie pour les chasseurs, qui nécessitera une modification de la loi en vigueur.

Le nombre de morts et de blessés liés à la chasse recule depuis vingt ans, selon l’OFB

Selon l’Office français de la biodiversité (OFB), le nombre de morts et de blessés liés à la chasse recule depuis vingt ans. Au cours de la saison 2022-2023, les accidents de chasse ont causé la mort de six personnes, uniquement des chasseurs. Ce chiffre est historiquement le plus bas relevé.

Les victimes non-chasseurs avaient suscité le débat public

La présence de trois non-chasseurs parmi les victimes des deux saisons précédentes avait suscité un débat public animé. Des voix s’étaient élevées pour réclamer l’interdiction de la chasse pendant le week-end et les vacances.

La France compte près d’un million de chasseurs

Il est à noter que la France compte près d’un million de chasseurs.