Un appel urgent à restreindre la parole de Donald Trump avant son procès fédéral : Les critiques compromettantes pour la justice suscitent la controverse
3 minutesUn appel à la restriction de la parole de Donald Trump avant son procès fédéral
Le procureur spécial Jack Smith a fait une demande ce vendredi 15 septembre à une juge afin de restreindre la liberté de parole de l’ancien président américain, Donald Trump. Cette demande intervient peu avant son procès fédéral pour ses tentatives présumées d’inverser le résultat de l’élection présidentielle de 2020. Le procureur Smith estime en effet que les critiques répétées de Donald Trump envers le ministère de la justice, les résidents de Washington et la juge en charge de l’affaire, Tanya Chutkan, pourraient perturber la bonne marche de la justice.
Des critiques compromettantes pour la justice
Réagissant rapidement à cette demande, Donald Trump a exprimé son mécontentement sur sa nouvelle plate-forme Truth Social : “Donc, je fais campagne pour être président (…) et je ne suis pas autorisé à m’exprimer ? Ils font fuiter des informations, mentent, me poursuivent et ne veulent pas que je parle ?”, s’est-il interrogé. Selon l’accusation, les déclarations de l’ancien président pourraient avoir un impact significatif sur la population parmi laquelle sera sélectionné le jury du procès, et elles pourraient également influencer les déclarations des témoins. En lisant ou écoutant les déclarations de Donald Trump, toute personne pourrait raisonnablement craindre d’être la prochaine cible de ses attaques, ajoute le procureur Jack Smith dans un document judiciaire.
Le procès de Donald Trump prévu pour le 4 mars 2024
Le procès de Donald Trump pour cette affaire est programmé pour commencer le 4 mars 2024, la veille du “Super Tuesday”, l’une des échéances les plus importantes des primaires républicaines, dans lesquelles il est le grand favori. L’appel à restreindre sa liberté de parole soulève des questions quant à l’impact que cela pourrait avoir sur sa campagne présidentielle en cours. L’affaire demeure donc une situation à suivre de près, notamment pour ses conséquences potentielles sur la dynamique politique aux États-Unis.
Donald Trump accusé de menaces contre la juge Tanya Chutkan
L’ex-président américain Donald Trump est actuellement impliqué dans une affaire judiciaire qui semble prendre une tournure de plus en plus tendue. Alors qu’il doit bientôt comparaître devant la justice, Trump est accusé de faire peser des menaces sur la juge en charge de son procès, Tanya Chutkan.
Des accusations qui se fondent sur les propos répétés de Trump
Des membres du bureau du procureur ont fait part de leurs inquiétudes quant aux déclarations de l’accusé. En effet, Trump a publiquement accusé la juge Chutkan de le “détester” et a qualifié le bureau du procureur d’“équipe de voyous”. Ces propos ont provoqué une réelle inquiétude au sein de l’équipe en charge de l’affaire, qui affirme que les menaces proférées par Trump sont directement liées à ses propos répétitifs et continus.
Une demande de restriction des propos de Donald Trump
Face à cette situation, M. Smith, l’avocat de la défense, réclame des mesures pour limiter les déclarations désobligeantes ou intimidantes de Donald Trump envers toutes les personnes impliquées ou pouvant être impliquées dans l’affaire. De plus, il demande également que Trump s’abstienne de tout commentaire concernant les futurs témoins. Cette demande vise à prévenir toute atteinte à l’intégrité du procès et à garantir un environnement impartial et équitable pour tous les acteurs de cette affaire.
En août dernier, une femme avait déjà été arrêtée au Texas pour des menaces de mort proférées à l’encontre de la juge Chutkan. Cette situation révèle l’importance et la gravité des menaces pesant sur la juge et souligne la nécessité de prendre des mesures adéquates pour protéger tous ceux impliqués dans cette affaire.