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Scandale et démission : Pita Limjaroenrat quitte la tête du parti en Thaïlande
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Scandale et démission : Pita Limjaroenrat quitte la tête du parti en Thaïlande

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Pita Limjaroenrat démissionne de son poste de chef du parti en Thaïlande

Le dirigeant de 43 ans, Pita Limjaroenrat, a annoncé sa démission en tant que chef du parti Move Forward (MFP) en Thaïlande. Cette décision fait suite à des problèmes judiciaires rencontrés par Limjaroenrat, intervenant quatre mois après la victoire éclatante du parti réformiste aux élections législatives.

Les reproches des forces conservatrices envers le programme jugé radical

La victoire de Move Forward en mai avait propulsé le parti en première position à l’Assemblée nationale. Pourtant, malgré cette avancée significative, le parti a refusé de rejoindre la coalition au pouvoir. Pita Limjaroenrat, âgé de 43 ans, s’est vu barré l’accès au pouvoir par les forces conservatrices qui lui reprochent un programme jugé trop radical vis-à-vis de la monarchie. Une réforme de la lèse-majesté était notamment l’un des points saillants de son programme.

Une suspension liée à la détention d’actions médiatiques

Pita Limjaroenrat avait été suspendu de son mandat de député cet été en raison d’une enquête en cours concernant sa détention d’actions d’une chaîne de télévision qui n’émet plus depuis 2007. En vertu de la Constitution thaïlandaise, un parlementaire n’est pas autorisé à détenir des participations dans un média. La Cour constitutionnelle devait rendre une décision sur cette affaire.

Malgré son enthousiasme et son rôle prépondérant dans la vague de changement politique en Thaïlande, Pita Limjaroenrat a décidé de démissionner de son poste de chef du parti afin de permettre l’émergence d’un autre député capable de représenter le parti au Parlement et de diriger l’opposition.

Pita Limjaorenrat impliqué dans une affaire devant la Cour constitutionnelle

Pita Limjaorenrat, le leader du parti politique Move Forward Party (MFP), est impliqué dans une nouvelle affaire devant la Cour constitutionnelle en lien avec certains aspects du programme du parti. Ces aspects sont assimilés à un plan visant à « renverser la monarchie ». Cette affaire intervient après une impasse de trois mois au sein de la coalition prodémocratie, où le principal partenaire du MFP avait dénoncé leur union et s’était joint à des formations conservatrices du gouvernement sortant.

Move Forward dans l’opposition suite à la désignation d’un nouveau premier ministre

La conséquence de cette dénonciation de l’union de la coalition est que le parti Move Forward se retrouve dans l’opposition. Selon les règles actuelles, le chef de l’opposition doit être un député. Cependant, en raison de la suspension de Pita Limjaorenrat, il ne pourra pas obtenir son poste de député et de chef de l’opposition dans un avenir proche. Malgré cela, Pita a affirmé qu’il resterait impliqué dans le MFP. Il a appelé ses soutiens à se réunir le 24 septembre dans le centre de la capitale, Bangkok.

Move Forward prépare la désignation d’un nouveau dirigeant

Suite à la suspension de Pita Limjaorenrat, le parti Move Forward se doit de désigner un nouveau dirigeant. Le député Rangsiman Rome, l’une des figures du parti, a déclaré que le parti devrait se réunir dans ce but. Cette succession annoncée démontre la solidité de Move Forward en Thaïlande, où les partis politiques sont généralement structurés autour d’une personnalité plutôt qu’autour d’une idéologie commune.