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La suspension des discussions entre l'Union calédonienne et le gouvernement met en péril l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie
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La suspension des discussions entre l'Union calédonienne et le gouvernement met en péril l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie

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La suspension des discussions entre l’Union calédonienne et le gouvernement remet en question l’accord proposé

L’Union calédonienne, principale composante du rassemblement de partis indépendantistes FLNKS, a annoncé jeudi suspendre les discussions avec le gouvernement. Cette décision fait suite à la proposition d’un accord de cinq pages par Paris la semaine dernière, que le parti juge “irrecevable”. Selon l’Union calédonienne, cet accord ramènerait la population kanak trente ans en arrière.

Une décision justifiée par une proposition d’accord jugée insatisfaisante

Dans un communiqué publié à l’issue d’une commission exécutive élargie, l’Union calédonienne a déclaré suspendre toutes ses rencontres avec les représentants de l’État, y compris les réunions techniques, jusqu’à la tenue du congrès annuel du mouvement prévu en novembre. Le parti estime n’avoir participé à aucune discussion “trilatérale” avec les non-indépendantistes, ni aucune négociation avec les ministres présents lors des réunions à Matignon, Beauvau et à l’Élysée la semaine dernière.

Une remise en question de l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie

Ces discussions entre indépendantistes et non-indépendantistes sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie étaient les premières depuis 2019. Cependant, la suspension des discussions par l’Union calédonienne met en évidence l’ampleur des désaccords entre les différents camps. L’avenir de l’archipel du Pacifique reste donc incertain, et il est désormais nécessaire de trouver de nouvelles solutions pour avancer vers une résolution consensuelle.

Le gouvernement français détaille son projet d’accord pour la Nouvelle-Calédonie

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a récemment dévoilé le projet d’accord proposé par l’État français pour la Nouvelle-Calédonie. Cet accord vise à moderniser les institutions de l’île et à revoir la répartition des compétences entre les trois provinces et le gouvernement. Une des principales mesures proposées est que le nombre d’élus des provinces au Congrès soit ajusté en fonction des évolutions démographiques.

Objectif : un accord politique avant les élections provinciales de 2024

Le gouvernement français souhaite parvenir à un accord politique avant les élections provinciales prévues en 2024. Cet accord consacrerait le dégel du corps électoral, mettant ainsi fin à la limitation du droit de vote aux natifs et aux résidents calédoniens les plus anciens. Il est important de souligner que cet accord préserverait le droit de la population calédonienne à l’autodétermination. Néanmoins, aucune date ou durée précise n’est proposée pour atteindre cet objectif.

Les réactions de l’Union calédonienne

Suite à ces rencontres avec le gouvernement français, l’Union calédonienne a exprimé sa déception face à la non-prise en compte de certaines revendications clés du peuple kanak. Elle considère que le gouvernement n’a pas véritablement manifesté sa volonté de régler le contentieux colonial et de poursuivre le processus de décolonisation de la Nouvelle-Calédonie. Selon elle, le texte proposé par l’État français n’est pas sérieux et ne répond pas entièrement aux attentes du peuple kanak.

##Conclusion Le gouvernement français dévoile son projet d’accord pour la Nouvelle-Calédonie, visant à moderniser les institutions et à revoir la répartition des compétences. L’objectif est de parvenir à un accord politique avant les élections provinciales de 2024, tout en préservant le droit à l’autodétermination de la population calédonienne. Cependant, l’Union calédonienne exprime sa déception face à la non-prise en compte de certaines revendications et estime que le gouvernement français n’a pas suffisamment considéré le règlement du contentieux colonial et le processus de décolonisation de la Nouvelle-Calédonie.