Inondations meurtrières en Libye : les défaillances des autorités mises en lumière
3 minutesDes milliers de morts dans les inondations en Libye
Le cyclone Daniel a provoqué d’importantes inondations dans l’est de la Libye, causant la mort d’au moins 4 000 personnes et entraînant la disparition de milliers d’autres. Les dégâts sont considérables, avec la destruction de deux barrages en amont de la ville de Derna, qui a été engloutie par les eaux.
La responsabilité de la Libye mise en cause
Petteri Taalas, directeur de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une branche des Nations unies, a critiqué la désorganisation de la Libye face à cette catastrophe. Selon lui, la plupart des victimes auraient pu être épargnées si le pays avait été mieux coordonné. Il estime que des avertissements auraient pu être émis et que les services de gestion des urgences auraient pu procéder à l’évacuation des personnes en danger. Malheureusement, la crise politique que traverse la Libye actuellement a rendu ces mesures préventives impossibles.
Une crue éclair dévastatrice
Le drame qui s’est déroulé dimanche dans l’est de la Libye était comparable à un tsunami. Des milliers de personnes ont perdu la vie et de nombreux quartiers ont été complètement détruits par la montée des eaux. On estime que si une meilleure coordination avait été mise en place, les pertes humaines auraient pu être évitées dans une large mesure. C’est un triste constat, qui met en évidence la nécessité d’une gestion efficace des crises pour prévenir de telles tragédies à l’avenir.
Les conditions météorologiques extrêmes causent des inondations meurtrières en Libye
Dans une tragédie qui aurait pu être évitée, les inondations dans l’est de la Libye ont fait des dizaines de morts et des milliers de personnes ont été contraintes de quitter leurs maisons. Ces inondations ont exposé la vulnérabilité du pays suite à des années de conflit interne qui ont détruit le réseau d’observation météorologique et les systèmes informatiques.
Manque de préparation des autorités libyennes
Selon le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Petteri Taalas, les autorités libyennes n’ont pas pris les mesures appropriées pour alerter et protéger la population face aux intempéries. En effet, les inondations se sont produites et aucune évacuation n’a eu lieu en raison de l’absence de systèmes d’alerte précoce. Les années de conflit ont largement contribué à la destruction du réseau d’observation météorologique et des systèmes informatiques, rendant ainsi difficile la prévision et la gestion des conditions météorologiques extrêmes.
Avertissements émis par le Centre météorologique national
Le Centre météorologique national (CMN) de Libye avait prévu les conditions météorologiques extrêmes jusqu’à soixante-douze heures à l’avance. Ils ont immédiatement informé les autorités gouvernementales par courrier électronique, leur demandant de prendre des mesures préventives. Malheureusement, il n’est pas clair si ces avertissements ont été efficacement diffusés à la population. Un couvre-feu avait été décrété dans certaines villes de l’est de la Libye, mais il semble que cela n’ait pas été suffisant pour garantir la sécurité des habitants.
Malgré la déclaration de l’état d’urgence par les autorités de l’est de la Libye et la mise en place d’une cellule de crise, les pertes économiques et humaines auraient pu être minimisées si des services appropriés avaient été mis en place. Cette tragédie souligne la nécessité urgente de renforcer les infrastructures météorologiques et d’améliorer la préparation aux catastrophes naturelles en Libye.