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Le directeur général délégué du COJO de Paris 2024 fait l'objet d'une enquête pour favoritisme : des soupçons de collusion avec une agence concurrente révélés

Le directeur général délégué du COJO de Paris 2024 fait l'objet d'une enquête pour favoritisme : des soupçons de collusion avec une agence concurrente révélés

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Enquête ouverte sur des accusations de favoritisme au COJO

Le Parquet national financier a ouvert une enquête concernant Michaël Aloïsio, directeur général délégué du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (COJO) de Paris 2024. Il fait face à des accusations de favoritisme en lien avec un marché public passé entre la région PACA et une agence fondée par un cadre de Paris 2024.

Selon une source judiciaire, l’enquête a été ouverte la semaine dernière. Les magistrats du Parquet mènent eux-mêmes les investigations, sans impliquer un service enquêteur externe. Ils examinent les éléments rapportés dans une plainte déposée par Sébastien Chesbeuf, un ex-salarié du COJO qui est maintenant consultant pour l’organisation d’événements sportifs et qui est en conflit avec l’organisation.

Accusations de favoritisme dans l’attribution d’un marché public

La plainte déposée par M. Chesbeuf concerne les conditions d’attribution d’un marché public par la région PACA en 2023. Ce marché visait à constituer le dossier de précandidature de la région pour les Jeux olympiques d’hiver 2030. Selon les accusations, Michaël Aloïsio aurait favorisé une autre agence fondée par un cadre de Paris 2024, entrant ainsi en conflit avec les principes de transparence et d’équité.

Les magistrats enquêteurs du Parquet national financier se penchent sur les faits dénoncés par Sébastien Chesbeuf, notamment les accusations de favoritisme et de trafic d’influence. Leur objectif est de déterminer s’il y a eu des irrégularités dans l’attribution du marché public par la région PACA et d’évaluer le rôle joué par Michaël Aloïsio dans cette affaire.

Une enquête en cours pour faire toute la lumière

Cette enquête ouverte par le Parquet national financier vise à faire la lumière sur les accusations de favoritisme au sein du COJO de Paris 2024. Les magistrats du Parquet mènent les investigations pour vérifier les éléments rapportés dans la plainte déposée par un ex-salarié. Ils doivent déterminer s’il y a eu des pratiques illégales dans l’attribution du marché public par la région PACA et établir les responsabilités de Michaël Aloïsio.

Le COJO de Paris 2024 se doit de respecter les principes de transparence et d’équité dans toutes les procédures d’attribution de contrats. Les résultats de cette enquête permettront de clarifier la situation et de prendre les mesures appropriées si des fautes sont avérées. Il est essentiel de préserver l’intégrité des Jeux olympiques et paralympiques en évitant tout favoritisme susceptible de nuire à la compétition loyale entre les différentes agences impliquées.

Michaël Aloïsio soupçonné d’intervenir pour favoriser une entreprise

Selon Sébastien Chesbeuf, consultant auprès de la société événementielle de marketing sportif Keneo, Michaël Aloïsio aurait intervenu auprès du cabinet du président de la région PACA, Renaud Muselier, pour dissuader leur collaboration avec Keneo. Au lieu de cela, il aurait favorisé la société RNK, cofondée par Edouard Donnelly en 2020.

Des soupçons de conflit d’intérêts

Edouard Donnelly a quitté RNK en novembre 2022 pour rejoindre le COJO en tant que directeur exécutif des opérations. Cette décision a suscité des soupçons de conflit d’intérêts concernant son rôle au sein de RNK et ses nouvelles fonctions au COJO.

Deux enquêtes en cours

Deux enquêtes distinctes ont été ouvertes par le Parquet national financier concernant des soupçons de favoritisme, prise illégale d’intérêts et détournements de fonds publics liés à l’attribution des marchés des Jeux olympiques. Ces enquêtes font suite aux accusations portées par Sébastien Chesbeuf et soulignent l’importance de faire la lumière sur ces potentielles irrégularités.