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Tragédie à Hanoï : un incendie meurtrier souligne l'urgence de renforcer la sécurité au Vietnam
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Tragédie à Hanoï : un incendie meurtrier souligne l'urgence de renforcer la sécurité au Vietnam

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Tragédie à Hanoï : un immeuble ravagé par un incendie meurtrier

Dans la nuit de mardi 12 à mercredi 13 septembre, un incendie dévastateur a éclaté dans un immeuble d’habitation de la capitale vietnamienne, Hanoï. Cette tragédie a malheureusement coûté la vie à des dizaines de personnes. Considéré comme l’un des incendies les plus meurtriers des dernières années au Vietnam, cet événement met en évidence les graves problèmes de sécurité auxquels le pays est confronté.

Les secours mobilisés face à un drame sans précédent

Dès les premières heures du drame, le vice-premier ministre Tran Luu Quang s’est rendu sur les lieux, marquant ainsi l’importance de cet événement. Selon les médias d’État, cette tragédie survient seulement deux jours après la visite du président américain Joe Biden, qui a quitté la capitale vietnamienne lundi. Une coïncidence tragique qui ne fait qu’accentuer l’ampleur de cette catastrophe.

D’après l’agence de presse officielle du Vietnam, Vietnam News Agency (VNA), “54 personnes ont été conduites vers des hôpitaux” suite à l’incendie. Il s’agit d’un bilan préliminaire émanant des autorités locales. L’agence a qualifié cet incendie de “très grave” et a souligné que les équipes de secours avaient réussi à sauver 70 personnes piégées dans l’immeuble en flammes.

Un désastre évitable et des victimes tragiques

Malheureusement, trois enfants figurent parmi les victimes décédées dans cette tragédie, selon les informations relayées par le média officiel Viettimes. Alors que le feu ne sévit plus, les opérations de recherche se poursuivent mercredi matin pour s’assurer qu’aucune personne ne reste coincée dans les décombres.

Les témoignages recueillis font état d’un incendie ayant débuté au niveau du parking, juste avant minuit. Les vidéos diffusées par les médias locaux témoignent de l’ampleur impressionnante des flammes qui se sont rapidement propagées à travers le bâtiment de dix étages. Situé dans une allée étroite d’un quartier résidentiel, cet immeuble témoigne du non-respect récurrent des règles fondamentales de sécurité dans le pays.

Les autorités vietnamiennes doivent maintenant faire face à cette nouvelle tragédie et trouver des solutions pour prévenir d’autres incidents de ce genre. Alors que le deuil s’installe, il est essentiel de revoir les mesures de sécurité en vigueur et de renforcer leur application afin d’éviter que de telles catastrophes ne se répètent à l’avenir.

Des pompiers escaladent la façade pour accéder aux zones sinistrées

Selon certaines images, les pompiers ont été contraints de grimper sur la façade de l’immeuble pour atteindre les zones touchées par le sinistre. Les balcons de l’immeuble sont protégés par des grilles qui empêchent les habitants de s’échapper.

Aucune voie de secours, les victimes ne peuvent s’échapper

Selon les autorités citées par le média d’Etat, environ 150 personnes habitaient l’immeuble. Une résidente du quartier, répondant au nom de Hoa, a déclaré qu’il n’y avait pas de voie de secours et qu’il était donc impossible pour les victimes de s’échapper. Elle a également ajouté qu’il y avait eu des cris pour demander de l’aide, mais que les habitants ne pouvaient pas leur venir en aide.

Une autre témoin, Huong, a rapporté avoir vu un petit garçon être jeté par une fenêtre pour échapper aux flammes. Elle a décrit la scène en disant que la fumée était présente partout et qu’elle ne savait pas si le petit garçon avait survécu ou si quelqu’un l’avait rattrapé avec un matelas.

Le vice-premier ministre se rend sur les lieux

Le vice-premier ministre Tran Luu Quang s’est rendu sur les lieux mercredi matin, selon les médias d’Etat. Cet événement tragique survient deux jours après la visite éclair du président américain, Joe Biden, qui a quitté la capitale vietnamienne. Il est à noter qu’il y a un an, un incendie dans un bar karaoké près de Ho Chi Minh-Ville avait causé la mort de 32 personnes. Suite à cet incident, le premier ministre avait ordonné l’inspection des sites jugés à risques.