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Les Etats-Unis restituent au Cambodge une trentaine d'antiquités khmères, mettant fin au pillage du patrimoine culturel cambodgien
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Les Etats-Unis restituent au Cambodge une trentaine d'antiquités khmères, mettant fin au pillage du patrimoine culturel cambodgien

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Les Etats-Unis restituent au Cambodge une trentaine d’antiquités khmères

Le Cambodge récupère ses trésors d’Angkor grâce à l’intervention de la justice américaine

Le gouvernement cambodgien a annoncé que le pays allait recevoir une trentaine d’antiquités khmères qui avaient été pillées et exportées illégalement. Cette restitution a été rendue possible grâce à la collaboration entre les autorités cambodgiennes et la justice fédérale américaine.

Un recouvrement de patrimoine culturel important

Ces œuvres d’art, qui datent de l’âge du bronze au XIIᵉ siècle, ont été récupérées grâce à un accord avec un collectionneur privé américain, la famille Lindemann. Les sculptures ont été saisies par le département de la sécurité intérieure américain et seront maintenant restituées au Cambodge.

Le ministère de la culture cambodgien a exprimé sa satisfaction dans un communiqué, soulignant que cette restitution était une victoire pour la préservation du patrimoine culturel cambodgien. La date de retour des œuvres n’a pas encore été précisée.

Une coopération fructueuse entre le Cambodge et les Etats-Unis

Cette restitution est un nouvel exemple de la coopération entre le Cambodge et les Etats-Unis dans la protection du patrimoine culturel. Depuis plusieurs années, les deux pays travaillent ensemble pour lutter contre le trafic d’antiquités et la restitution des biens volés.

Le Cambodge, qui possède de nombreux sites historiques et culturels, a été victime de pillages massifs pendant des décennies. La restitution de ces 30 œuvres d’art est donc une avancée significative dans la préservation de son patrimoine national.

Le Cambodge lutte contre le trafic d’antiquités avec l’aide des Etats-Unis

Le Cambodge, pays renommé pour les temples d’Angkor, a longtemps été victime du trafic d’antiquités. Durant les années de conflits et d’instabilité liées aux Khmers rouges, au pouvoir entre 1975 et 1979, de nombreuses statues de divinités hindoues ont été volées sur le site de la cité royale de Koh Ker, ancienne capitale khmère du Xe siècle.

Le retour des œuvres volées est une priorité pour le Cambodge

Depuis la fin de cette période sombre de l’histoire du pays, le Cambodge s’efforce de récupérer ces précieuses œuvres. Sa demande de restitution a été entendue par la justice fédérale américaine, qui a apporté une aide précieuse dans certains cas impliquant les États-Unis. L’an dernier, grâce à la collaboration entre Phnom Penh et Washington, 30 œuvres d’art, datant de l’âge du bronze au XIIe siècle, ont été restituées.

La France participe également à l’effort de restitution

Outre les États-Unis, la France a également contribué à l’effort de restitution en remettant au Cambodge un bas-relief du XIIe ou XIIIe siècle, pesant plus de 300 kg. Ce bas-relief avait été saisi à Lyon, après avoir été importé illégalement via la Thaïlande. Cette action de la France témoigne de la volonté internationale de lutter contre le trafic d’antiquités et de préserver le patrimoine culturel de chaque pays.

Cette collaboration entre différents pays est un pas dans la bonne direction pour la préservation du patrimoine mondial. Le Cambodge continue de se battre pour faire revenir ses œuvres volées et espère obtenir le soutien d’autres nations dans cette lutte contre le trafic d’antiquités. La prochaine étape pour le royaume est d’obtenir l’inscription de la cité royale de Koh Ker sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.