Coupe du monde de rugby 2023 : Réajustements nécessaires pour les hymnes nationaux, les critiques ont eu gain de cause
4 minutesCoupe du monde de rugby 2023 : réajustements nécessaires pour les hymnes en canon
Suite à la controverse entourant les hymnes nationaux lors du premier week-end de la Coupe du monde de rugby en France, les organisateurs ont pris la décision de revoir leur approche. Selon “L’Equipe” et l’Agence France-Presse, les fédérations auront désormais le choix entre deux versions pour les hymnes, dans le but d’éviter tout couac.
Des tentatives louables qui ont finalement porté préjudice
L’idée de faire chanter des enfants sur le terrain du Stade de France lors de l’interprétation des hymnes nationaux était bien intentionnée. Cependant, lors du match d’ouverture entre la France et la Nouvelle-Zélande, l’interprétation de la Marseillaise a laissé beaucoup à désirer. Les enfants chantaient en canon, tandis que le public et les joueurs avaient du mal à suivre le rythme. Ce moment de communion tant attendu s’est transformé en cacophonie, suscitant même les critiques de personnalités sportives telles que Julien Benneteau.
Des voix qui s’élèvent pour des hymnes nationaux authentiques
Cette fausse note lors de l’interprétation de l’hymne français n’est pas restée sans conséquence. Tout au long du premier week-end de la compétition, de nombreuses voix se sont élevées contre les voix cristallines des enfants qui chantaient les hymnes des vingt pays participants. La tonalité guerrière des hymnes, amplifiée par les arrangements en canon, contrastait fortement avec les voix innocentes des jeunes chanteurs. Cette mise en scène grandiose, bien que magnifique à l’écoute, n’était simplement pas adaptée lorsque des dizaines de milliers de supporters se joignaient à la chorale. De nombreux amateurs de rugby et experts du sport ont exprimé leur frustration et leurs préoccupations, implorant les organisateurs de préserver l’authenticité des hymnes nationaux.
Une décision prise en réponse aux critiques
Les organisateurs ont pris en compte ces critiques légitimes et ont décidé de donner le choix aux fédérations concernées. Désormais, deux versions d’hymnes nationaux seront proposées afin de préserver l’essence même de ces chants patriotiques. Il est essentiel que chaque pays puisse exprimer sa fierté nationale de manière authentique, sans que l’émotion soit noyée dans une interprétation trop grandiose. Ces ajustements permettront de garantir un avant-match vibrant et solennel pour chaque équipe participante, en évitant toute cacophonie inopportune.
Les organisateurs de la compétition offrent un choix aux fédérations
Selon l’Equipe et l’Agence France-Presse (AFP), les organisateurs de la compétition de rugby “France 2023” ont pris une décision importante concernant les hymnes. Ils offrent aux fédérations le choix entre une nouvelle version allégée, mais toujours chantée par des enfants, ou une version classique. Cette décision a été prise après des échanges entre World Rugby, le comité d’organisation et la ministre française des sports, Amélie Oudéa-Castéra.
Les canons prennent fin et les fédérations choisissent
Suite à ces échanges, un compromis a été trouvé. Les canons, qui avaient causé une cacophonie lors des précédentes compétitions, sont désormais éliminés. Les fédérations ont donc le choix entre un hymne “classique” ou une version réarrangée. L’objectif est de trouver un équilibre entre des hymnes chantés avec la force du rugby et de ne pas décourager les enfants qui ont travaillé dur sur le sujet.
Les chœurs d’enfants bridés par des problèmes logistiques
Le projet “mêlée des chœurs”, porté par Claude Atcher, ancien directeur général du GIP France 2023, a connu plusieurs difficultés. L’idée initiale était d’interpréter tous les hymnes de la compétition avec une chorale. Plus de 300 enfants, répartis en 26 chœurs, ont répété dans cette optique. Cependant, en raison de problèmes logistiques, seuls les stades de Saint-Denis et Marseille ont pu conserver les chorales. Pour les sept autres stades du Mondial, les hymnes enregistrés par les enfants sont diffusés via les haut-parleurs.
Les chœurs d’enfants sont désormais bridés et doivent passer par une deuxième validation. Malgré cela, le XV de France devrait retrouver une Marseillaise entonnée en chœur par ses supporteurs dès jeudi 14 septembre, dans le stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq. Cependant, en raison d’une organisation différente, il y a peu de chances qu’ils puissent répéter le succès de la Fédération française de rugby en termes d’ambiance, qui consiste à éteindre la sono en cours de route pour permettre au stade de chanter l’hymne a cappella.