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La Chine réfute catégoriquement les accusations d'espionnage au Royaume-Uni : tensions croissantes entre les deux pays
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La Chine réfute catégoriquement les accusations d'espionnage au Royaume-Uni : tensions croissantes entre les deux pays

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La Chine rejette fermement les accusations d’espionnage au Royaume-Uni

Le gouvernement chinois a vivement réagi aux accusations d’espionnage portées à son encontre par le Royaume-Uni. Suite à l’arrestation d’un homme soupçonné de recueillir des renseignements pour le compte de Pékin en Écosse, le ministère des affaires étrangères chinois a tenu à répondre à ces allégations.

Des accusations infondées selon la Chine

Mao Ning, porte-parole du ministère des affaires étrangères, a déclaré lors d’un briefing de presse régulier que la prétendue affirmation selon laquelle la Chine espionne le Royaume-Uni était totalement infondée. Elle a ajouté que la Chine rejetait fermement ces accusations et a demandé à la partie britannique de cesser de diffuser de fausses informations et de mettre fin à ses manœuvres politiques antichinoises et à son dénigrement malveillant. Un porte-parole de l’ambassade de Chine à Londres a également qualifié ces allégations de “farce politique”.

Arrestation d’un homme soupçonné d’espionnage

La police du Royaume-Uni a annoncé l’arrestation d’un homme en Écosse pour espionnage. Il s’agit d’un chercheur qui aurait eu des contacts avec des députés du Parti conservateur, au pouvoir, alors qu’il travaillait au Parlement. L’homme a été arrêté en mars en même temps qu’un autre individu pour des soupçons d’infractions à la loi sur les secrets officiels. Tous deux ont été remis en liberté en attendant une nouvelle étape de la procédure au début d’octobre, selon la police de Londres qui n’a pas donné plus de détails.

Des tensions entre Londres et Pékin

La volonté de dialogue affichée récemment par Londres envers Pékin est mise à mal par de nouvelles arrestations. Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, a exprimé sa « profonde préoccupation » quant aux « interférences » de Pékin « dans la démocratie parlementaire britannique » lors d’un entretien avec son homologue chinois, Li Qiang, lors du sommet du G20.

Des désaccords persistants

Les relations entre la Chine et le Royaume-Uni se détériorent de plus en plus ces dernières années. La commission du renseignement et de la sécurité de la Chambre des communes a affirmé en juillet que la Chine ciblait le Royaume-Uni, sans que celui-ci ne soit en mesure de faire face à ces attaques. Les positions divergent notamment sur des sujets tels que la répression du mouvement prodémocratie à Hongkong, la situation de la minorité musulmane ouïgoure dans la région du Xinjiang ainsi que les accusations de violations des droits humains au Tibet.

Tentative de résolution lors d’une visite officielle

Le ministre des affaires étrangères britannique, James Cleverly, s’est rendu en Chine à la fin du mois d’août et a soulevé la question des droits humains lors de ses rencontres avec les responsables politiques chinois. Cependant, il semble que les désaccords persistent entre les deux pays, qui devront trouver un moyen de gérer ces divergences tout en respectant leurs intérêts et préoccupations respectifs.