Photo non contractuelle
La reprise des activités militaires françaises au Gabon après le coup d'Etat : Vers une clarification de la situation politique ?
Articles similaires

La reprise des activités militaires françaises au Gabon après le coup d'Etat : Vers une clarification de la situation politique ?

 3 minutes

Reprise progressive des activités militaires françaises au Gabon, dix jours après le coup d’Etat

Le ministère des armées français a annoncé que les activités des soldats français au Gabon reprenaient progressivement, dix jours après le coup d’Etat qui a renversé le président Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis quatorze ans.

Suspension temporaire des activités après le coup d’Etat

Suite au coup d’Etat du 30 août, les quelque 400 soldats français stationnés au Gabon avaient suspendu leurs activités pour des raisons de sécurité. Cette suspension était en vigueur depuis le 1er septembre, comme l’avait annoncé le ministre des armées, Sébastien Lecornu, dans une interview au Figaro. Il avait souligné que les soldats français étaient présents pour la formation de l’armée gabonaise et qu’il était nécessaire d’attendre une clarification de la situation politique avant de reprendre leurs activités.

Reprise des activités de façon progressive

Selon les informations de l’Agence France-Presse, les activités des soldats français au Gabon sont maintenant en train de reprendre progressivement, au cas par cas. Le ministère des armées a précisé que cette reprise se fait en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain. Ainsi, la présence militaire française reprendra pleinement lorsque la situation politique sera clarifiée.

La France condamne les coups d’Etat au Gabon et au Niger

Le ministre français des Outre-mer, Sébastien Lecornu, a tenu à clarifier la position de la France vis-à-vis des récents coups d’Etat survenus en Afrique. Il a souligné que bien que la France condamne tous les coups de force, il existe des différences entre la situation au Niger et celle au Gabon.

Des doutes sur la légitimité des élections au Gabon

Selon Lecornu, la situation au Niger implique la destitution d’un président légitimement élu par des militaires illégitimes, tandis qu’au Gabon, les militaires avancent le non-respect de la loi électorale et de la Constitution comme mobile de leur action. Il a ajouté que des doutes subsistent quant à la sincérité des élections dans ce pays.

Les “éléments français au Gabon” prêts à intervenir

Les “éléments français au Gabon” jouent un rôle crucial dans la protection des ressortissants français présents dans le pays. Ils sont également prêts à venir en renfort pour des opérations et coopèrent avec les armées nationales gabonaises et de pays voisins, comme le Cameroun, pour des exercices et des formations.

Le président Ali Bongo Ondimba a été renversé par l’armée gabonaise le 30 août, peu de temps après avoir été proclamé réélu lors d’une élection jugée frauduleuse par les militaires et l’opposition. Selon le Premier ministre civil de transition gabonais, Raymond Ndong Sima, un délai de deux ans avant les élections libres promises par les militaires est un “objectif raisonnable”.