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Séisme meurtrier au Maroc : le pays en deuil et en quête de survie
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Séisme meurtrier au Maroc : le pays en deuil et en quête de survie

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Séisme au Maroc

Un tremblement de terre d’une magnitude de 7 a frappé le Maroc ce week-end, causant de nombreux dégâts et provoquant la panique à Marrakech, l’une des destinations touristiques phares du pays. Selon le ministère de l’Intérieur marocain, le séisme a entraîné la mort de 2012 personnes et a blessé au moins 2059 autres, dont 1404 dans un état grave. Face à cette tragédie, le royaume a décrété un deuil national de trois jours.

Les provinces d’Al Haouz et de Taroudant, situées au sud du pays et caractérisées par leurs zones rurales montagneuses au cœur du Haut Atlas, ont été les plus touchées. Dans le village montagneux de Moulay Brahim, les secouristes sont actuellement à la recherche de survivants parmi les décombres des maisons effondrées.

Solidarité internationale

La catastrophe a suscité un élan de solidarité à travers le monde. Plusieurs pays, dont Israël, l’Espagne, l’Italie et les États-Unis, ont proposé leur aide au Maroc. La France, quant à elle, a mobilisé toutes ses équipes techniques et de sécurité pour intervenir dès que les autorités marocaines le jugeront nécessaire. C’est ce qu’a déclaré le président Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet du G20 à New Delhi.

Sommet du G20

Le premier ministre indien, Narendra Modi, qui accueillait le sommet du G20, a annoncé samedi l’adoption de la déclaration finale du sommet. Obtenir un consensus parmi les membres du G20 est devenu de plus en plus complexe ces dernières années, en raison notamment des désaccords sur la position à adopter vis-à-vis de l’invasion russe en Ukraine et sur les financements nécessaires pour faire face au changement climatique.

La déclaration adoptée à l’issue du sommet dénonce l’« emploi de la force » en Ukraine dans le but d’obtenir des gains territoriaux, sans mentionner explicitement la Russie. Il convient de noter que lors du précédent sommet du G20 en 2022 à Bali, le terme « agression » russe en Ukraine avait été utilisé. La Russie considère néanmoins ce sommet comme un « succès », déjouant selon elle les tentatives occidentales de « russification » de l’ordre du jour. Pour sa part, le porte-parole du ministère ukrainien des affaires étrangères, Oleg Nikolenko, a déclaré sur Twitter que le G20 « n’a rien de quoi être fier ».

En outre, les dirigeants du G20 ont exprimé leur soutien aux efforts visant à tripler la capacité mondiale en matière d’énergies renouvelables d’ici à 2030.

L’Ukraine progresse d’un kilomètre face aux Russes sur le front dans la région de Zaporijia

L’Ukraine a annoncé que ses troupes ont réussi à faire avancer leur ligne de front d’un kilomètre face aux Russes dans la région méridionale de Zaporijia. Cette avancée représente une victoire symbolique pour l’Ukraine, qui continue de lutter contre l’agression russe.

Le Pentagone prolonge l’entraînement des militaires ukrainiens sur les chars américains

Suite à la demande de l’Ukraine, le Pentagone a décidé de prolonger l’entraînement des militaires ukrainiens sur les chars américains M1 Abrams. Cette décision retarde leur arrivée sur les champs de bataille, mais permettra aux soldats ukrainiens d’acquérir une meilleure formation pour faire face à l’agression russe.

Deux travailleurs humanitaires tués dans la région de Bakhmout

Malheureusement, la région de Bakhmout a été le théâtre de la mort de deux travailleurs humanitaires. Emma Igual, une Espagnole de 32 ans et cofondatrice de l’ONG Road to Relief, ainsi qu’Anthony “Tonko” Ihnat, un Canadien, ont été tués à Chasiv Yar, près de Bakhmout. Cette tragédie rappelle la dangerosité de la situation dans la région et la nécessité de protéger les travailleurs humanitaires.