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Réunion historique à l'Élysée : Les indépendantistes et loyalistes de Nouvelle-Calédonie se rencontrent pour la première fois depuis 2019

Réunion historique à l'Élysée : Les indépendantistes et loyalistes de Nouvelle-Calédonie se rencontrent pour la première fois depuis 2019

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Indépendantistes et loyalistes de Nouvelle-Calédonie réunis à l’Elysée par Emmanuel Macron, une première depuis 2019

Le président français, Emmanuel Macron, a organisé une réunion inédite entre les indépendantistes et les loyalistes de Nouvelle-Calédonie, le vendredi 8 septembre. Cette rencontre avait pour objectif de faire le point sur les négociations concernant le futur statut de l’archipel.

Un premier échange depuis 2019

Les deux camps n’avaient pas eu de discussions directes depuis 2019, et plus précisément depuis le référendum contesté du 12 décembre 2021. Ce référendum, boycoté par les indépendantistes, avait abouti à une victoire du non à l’indépendance. L’absence de dialogue entre les deux parties depuis cette période a suscité de nombreuses tensions.

Un consensus nécessaire pour l’avenir de l’archipel

Dans un communiqué, l’Élysée a souligné l’importance de construire un nouveau projet dans la République, en s’appuyant sur le consensus et le respect de tous les acteurs. Cette rencontre à l’Élysée fait suite à une première réunion similaire qui s’est tenue en juillet à Nouméa, où Emmanuel Macron avait tenté de trouver un consensus en vue d’une réforme constitutionnelle. Cependant, certains indépendantistes, comme les représentants politiques de l’Union calédonienne (UC), n’avaient pas participé à cette réunion.

Les acteurs de l’Union calédonienne répondent présents à la réunion

Lors de la réunion récente, tous les acteurs, y compris Gilbert Tyuienon et Mickaël Forrest de l’Union calédonienne, sont présents. Cette présence est une réponse au sentiment de blessure exprimé par le président précédemment.

Un projet ambitieux d’accord sur l’avenir institutionnel de l’archipel

Le gouvernement annonce la présentation d’un projet d’accord qu’il qualifie d’« ambitieux ». Celui-ci portera sur différents sujets, notamment l’avenir institutionnel de l’archipel et l’exercice du « droit à l’autodétermination » par les populations.

Les enjeux autour de la filière nickel

Une autre problématique abordée lors des discussions est l’avenir de la filière nickel en Nouvelle-Calédonie. Cette industrie, qui constitue un pilier économique pour l’archipel, est actuellement fragilisée. L’Europe et la France, en particulier, ont des besoins considérables en nickel pour la fabrication des batteries électriques automobiles.