Un réseau de revente illicite de billets menace la Coupe du Monde de rugby 2023
3 minutesEnquête ouverte pour des soupçons de revente illicite de billets
Une enquête a été ouverte fin août pour des soupçons de revente illicite de billets pour la Coupe du monde de rugby 2023. C’est le Comité d’organisation de la compétition qui a déposé plainte à Paris, accusant un individu d’avoir mis en place un système structuré de revente à des tarifs bien supérieurs aux prix initiaux.
La brigade de répression de la délinquance économique saisie
C’est la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) qui a été saisie de cette affaire. Le Parquet de Paris a annoncé que les investigations étaient en cours et que des mesures seraient prises pour faire toute la lumière sur cette affaire de revente illicite de billets.
Les mesures prises par le Comité d’organisation
Face à cette situation, le Comité d’organisation de la Coupe du monde de rugby 2023 a décidé de prendre des mesures pour lutter contre la revente illicite de billets. Il est important de souligner que cette pratique est interdite et nuit à l’équité et au bon déroulement de l’événement sportif.
Le Comité d’organisation rappelle également que les billets pour la Coupe du monde de rugby sont uniquement vendus sur des canaux officiels et recommande au public de se méfier des offres de billets à des prix anormalement élevés, qui peuvent être le signe d’une revente illicite.
En conclusion, l’enquête en cours devrait permettre de démasquer les responsables de ce système de revente illicite de billets et de prendre les mesures nécessaires pour éviter que cela ne se reproduise. Le Comité d’organisation de la Coupe du monde de rugby reste déterminé à faire respecter l’intégrité de l’événement et à protéger les intérêts des fans de rugby.
Un marché noir des billets de la Coupe du Monde de rugby 2023
Le GIP France 2023, le groupement d’intérêt public en charge de la commercialisation des billets pour la Coupe du Monde de rugby, a récemment découvert un réseau de revente illégal de places pour l’événement. Cette affaire, qui met en évidence un problème persistant, met en lumière les dangers auxquels sont confrontés les organisateurs pour garantir la sécurité de l’événement et préserver l’équité d’accès au public.
Un individu accusé de revendre les billets avec un système bien organisé
Le 20 juillet, le GIP a signalé une transaction suspecte lorsqu’une personne a acheté pas moins de 150 billets avec différentes cartes bancaires. L’enquête ultérieure a révélé que cette personne avait mis en place un système bien structuré pour la revente des billets. Grâce à un tableau récapitulatif contenant les dates, les prix unitaires et les modes de paiement, tels que les virements bancaires ou Paypal, l’individu a réussi à se constituer une marge conséquente. Il propose ainsi des places initialement vendues à 170 euros pour un prix exorbitant de 1000 euros.
Le monopole du GIP remis en question
Ce problème de revente de billets ne constitue pas une première pour le GIP. Dans un jugement rendu le 6 juillet dans une autre affaire similaire, le tribunal de Paris avait rappelé l’importance du monopole du GIP dans la lutte contre la revente illégale de billets. Ce monopole a été mis en place afin de prévenir l’augmentation des prix des billets due à la revente et de garantir la sécurité de l’événement en contrôlant l’identité des spectateurs. Cependant, cet incident récent soulève une question concernant l’efficacité de ces mesures et la nécessité de les renforcer pour empêcher la prolifération de tels réseaux de revente illégale à l’avenir.