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Violences choquantes lors d'un match de football : des supporteurs corses condamnés à de la prison avec sursis
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Violences choquantes lors d'un match de football : des supporteurs corses condamnés à de la prison avec sursis

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Agression du petit Kenzo lors d’un match Ajaccio-OM : prison avec sursis pour trois supporteurs corses

Trois supporteurs de l’AC Ajaccio ont été condamnés vendredi 8 septembre à douze mois de prison avec sursis et une interdiction d’assister à des événements sportifs pendant trois ans pour l’agression de Kenzo, 8 ans, fan marseillais atteint d’un cancer, et de sa famille.

Des sanctions « claires et fortes » demandées par Emmanuel Macron

Le jeune supporteur avait été invité en Corse, le 3 juin, pour réaliser son « rêve » de rencontrer des joueurs du club marseillais de Ligue 1. L’affaire avait suscité de vives réactions, jusqu’au président, Emmanuel Macron, demandant des sanctions « claires et fortes ».

Avant le coup d’envoi de l’ultime journée de Ligue 1, le 3 juin, ils avaient pénétré dans une loge où se trouvait la famille, assénant deux coups de poing au visage du père, Laurent Canlay, tandis que Kenzo était violenté. Amandine, sa mère, avait précisé à l’Agence France-Presse (AFP) que les individus avaient bousculé l’enfant : « Il est tombé, il a tapé le côté de son visage sur la barre du siège et du balcon ».

Les prévenus admis être entrés dans la loge mais nient toute violence

Pendant le procès, les trois prévenus, âgés de 20 ans, ont reconnu être entrés dans la loge lors du match entre le club de football corse et l’Olympique de Marseille à Ajaccio, pour récupérer le maillot de l’OM que portait le père, mais ils ont nié toute violence.

Des supporteurs condamnés pour violences lors d’un match de football

Trois supporteurs ont été condamnés par le tribunal suite à leur implication dans des violences lors d’un match de football. Le principal prévenu, considéré comme ayant joué un rôle central dans l’incident, a été condamné à une amende de 1 000 euros, tandis que les deux autres ont écopé d’une amende de 500 euros.

Des peines requises plus sévères par le procureur

Lors de l’audience du 25 août dernier, le procureur avait requis des peines plus sévères à l’encontre des prévenus. Pour le principal accusé, il avait demandé une peine de dix-huit mois d’emprisonnement, dont douze avec sursis, une amende de 1 500 euros et une interdiction de stade de cinq ans. Quant aux deux autres prévenus, il avait réclamé douze mois d’emprisonnement avec sursis, 1 000 euros d’amende et une interdiction de stade de cinq ans.

Des indemnités à payer et une expertise psychiatrique ordonnée

Les trois supporteurs ont été condamnés à verser un euro chacun au club AC Ajaccio et à la Ligue de football professionnel (LFP), ainsi qu’à régler les frais de justice. De plus, le tribunal a ordonné la réalisation d’une expertise psychiatrique pour le jeune Kenzo, atteint d’un cancer au cerveau, ainsi que pour son frère. Les trois prévenus devront également payer 1 500 euros d’indemnités prévisionnelles. Les demandes d’indemnisation des parents seront quant à elles examinées lors d’une audience civile prévue le 6 mars 2024.

Selon Me Frédéric Pourrière, avocat de la famille du petit Kenzo, “le tribunal a justement condamné ces jeunes pour tous les préjudices subis par nos clients, qui se réjouissent d’avoir été entendus quant aux violences subies par les enfants et eux-mêmes”. Il a également souligné que les experts psychologues et psychiatres ont confirmé l’impact important de cet événement sur la vie des enfants, qui en sont encore profondément affectés aujourd’hui.