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Bruno Le Maire demande à TotalEnergies de prolonger le plafonnement des prix du carburant pour préserver l'économie et l'environnement
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Bruno Le Maire demande à TotalEnergies de prolonger le plafonnement des prix du carburant pour préserver l'économie et l'environnement

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Bruno Le Maire demande à TotalEnergies de prolonger le plafonnement des prix du carburant

Le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a demandé à TotalEnergies de prolonger le plafonnement des prix du carburant au-delà du 31 décembre. Cette demande intervient alors que les prix du pétrole sont en hausse, et le gouvernement souhaite éviter toute nouvelle ristourne généralisée sur les prix des carburants, qu’il considère comme une “triple aberration : écologique, budgétaire et diplomatique”.

La confiance de Bruno Le Maire en TotalEnergies

Bruno Le Maire met en avant le fait que TotalEnergies est le seul grand pétrolier français encore en activité, et insiste sur le fait que cela doit être un atout pour tous les automobilistes. Il exprime sa confiance envers le patron de l’entreprise, Patrick Pouyanné, pour qu’il prenne en considération les difficultés des Français. Une réunion a d’ailleurs eu lieu au ministère de la transition énergétique afin de discuter de la prolongation du plafonnement des prix du carburant au-delà du 1er janvier 2024.

Des échanges en cours avec TotalEnergies

Le gouvernement a prévu de continuer les échanges avec TotalEnergies et d’autres représentants de la filière dans les prochains jours. Cependant, il est clair qu’il n’envisage pas de nouvelles ristournes généralisées sur les prix des carburants, ayant déjà utilisé cette solution en 2022. Le ministère de la transition énergétique a affirmé que de nouveaux échanges sont prévus afin de discuter du prix du carburant et de la prolongation du plafonnement à 1,99 euro.

Le ministre de l’Économie réfute l’idée d’une ristourne gouvernementale sur les carburants

Dans une déclaration récente, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a catégoriquement rejeté l’idée d’une ristourne gouvernementale sur les carburants. Il a qualifié cette proposition de « triple aberration : écologique, budgétaire et diplomatique ».

Réduction de la production mondiale et impact sur les prix

Bruno Le Maire a expliqué que la décision de l’Arabie saoudite et de la Russie de réduire leur production de pétrole avait un impact direct sur les prix mondiaux. En restreignant l’offre, ces deux pays ont entraîné une hausse des prix des carburants. Dans ces circonstances, le ministre estime qu’accorder une ristourne gouvernementale reviendrait à « payer la diplomatie pétrolière de M. Poutine et de l’Arabie saoudite ».

Un refus de se lancer dans des calculs détaillés

Interrogé sur la demande de Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, d’une ristourne de 15 à 20 centimes sur le litre d’essence, Bruno Le Maire a refusé de se lancer dans des « comptes d’apothicaire ». Il a également accusé le gouvernement de gonfler exagérément le coût d’une telle mesure. Selon le ministre, une remise de 20 centimes sur les carburants pendant un an coûterait 12 milliards d’euros.

Ainsi, Bruno Le Maire rejette fermement l’idée d’une ristourne gouvernementale sur les carburants. Il justifie sa position en soulignant les conséquences néfastes sur les plans écologique, budgétaire et diplomatique. De plus, il refuse de se lancer dans des calculs précis pour refuter les accusations de Xavier Bertrand concernant le coût de cette mesure.