Photo non contractuelle
Une législation européenne renforcée pour freiner les pratiques anticoncurrentielles des Gafam et TikTok
Articles similaires

Une législation européenne renforcée pour freiner les pratiques anticoncurrentielles des Gafam et TikTok

 3 minutes

Une législation européenne plus stricte pour les Gafam et TikTok

Les pratiques anticoncurrentielles des géants de la tech sont devenues une préoccupation majeure pour l’Union européenne. Afin de lutter contre ces pratiques et de garantir un marché équitable, une législation plus stricte sera appliquée à cinq entreprises américaines du numérique et à TikTok.

Les entreprises concernées

Au total, quatorze plates-formes numériques, incluant quatre réseaux sociaux (Instagram, Facebook, WhatsApp, Messenger), trois systèmes d’exploitation (Android, iOS, Windows) et un moteur de recherche (Google), seront soumises à ces nouvelles règles. Ces entreprises, parmi lesquelles figurent Alphabet, Amazon, Apple, Meta, Microsoft et ByteDance (propriétaire de TikTok), doivent désormais se conformer à une législation plus stricte de l’Union européenne.

L’objectif : endiguer les pratiques anticoncurrentielles

L’Union européenne vise à instaurer une concurrence équitable et à prévenir les pratiques anticoncurrentielles qui pourraient entraver le marché numérique. Cette nouvelle législation permettra de limiter l’influence disproportionnée de certaines entreprises sur ce marché et de garantir des conditions de concurrence saines pour tous les acteurs. En imposant des règles plus strictes aux Gafam et à TikTok, l’Union européenne espère ainsi préserver l’innovation et promouvoir une économie numérique dynamique et compétitive pour tous.

La Commission désigne vingt-deux plates-formes appartenant à six groupes

La Commission a désigné vingt-deux plates-formes majeures appartenant à six groupes clés dans le domaine de la technologie. Ces groupes comprennent quatre réseaux sociaux majeurs tels qu’Instagram et Facebook, deux messageries instantanées populaires comme WhatsApp et Messenger, ainsi que trois systèmes d’exploitation bien connus tels qu’Android, iOS et Windows. De plus, la Commission a également identifié un moteur de recherche majeur, Google, aux côtés de deux navigateurs populaires, Chrome et Safari. Elle a également inclus six services d’intermédiation importants, y compris l’App Store, Google Maps et Google Play, ainsi que le site de partage de vidéos YouTube.

Apple exprime des préoccupations quant aux risques sur la vie privée et la sécurité des données de ses utilisateurs

Dans un communiqué officiel, Apple a exprimé de vives préoccupations concernant les risques que le nouveau règlement pourrait faire peser sur la vie privée et la sécurité des données de ses utilisateurs. La société a souligné qu’elle s’efforcerait d’atténuer l’impact de ces mesures sur ses clients. Cette déclaration intervient alors que la Commission désigne les vingt-deux plates-formes majeures, suscitant des inquiétudes quant aux implications potentielles sur la confidentialité et la protection des données.

Apple cherche à minimiser l’impact du nouveau règlement sur ses utilisateurs

Face aux préoccupations croissantes, Apple s’est engagé à prendre des mesures pour minimiser l’impact du nouveau règlement sur ses utilisateurs. La société reconnaît les préoccupations légitimes liées à la vie privée et à la sécurité des données, et s’engage à continuer à travailler sur des solutions pour protéger ses utilisateurs. Alors que la Commission continue de mettre en œuvre ces nouvelles réglementations, il reste à voir comment Apple et les autres plates-formes majeures s’adapteront pour garantir la confidentialité des informations personnelles et la sécurité des données de leurs utilisateurs.