Le sélectionneur de l'équipe de football féminine d'Espagne démis de ses fonctions après un baiser controversé
3 minutesJorge Vilda, sélectionneur de l’équipe de football féminine d’Espagne, démis de ses fonctions après l’affaire Rubiales
Le sélectionneur de l’équipe de football féminine d’Espagne, Jorge Vilda, a été démis de ses fonctions après l’affaire Rubiales, a annoncé la Fédération royale espagnole de football (RFEF), mardi 5 septembre. Cette décision fait partie des mesures de restructuration entreprises par les instances du football espagnol, qui sont plongées dans le chaos depuis le baiser forcé de Luis Rubiales à la joueuse Jennifer Hermoso après la victoire de l’Espagne en Coupe du monde le 20 août.
Les joueuses dénonçaient son encadrement
L’ancienne capitaine de l’équipe nationale, Veronica Boquete, a dénoncé le comportement du sélectionneur dans une interview à l’AFP-TV. Elle affirme que le baiser forcé par Rubiales lors de la célébration du sacre mondial n’est que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Selon elle, cela démontre que des comportements inacceptables sont normalisés et tolérés en l’absence de caméras ou lors de matchs qui ne sont pas des finales de Coupe du monde. Boquete, qui évolue en Italie à la Fiorentina, avait été écartée de la sélection en 2017 pour avoir dénoncé l’encadrement et l’incompétence de Jorge Vilda. Malgré les tensions entre le sélectionneur et les joueuses, Vilda a réussi à remporter la Coupe du monde avec l’Espagne.
Une mesure de restructuration nécessaire
La décision de limoger Jorge Vilda en tant que directeur sportif et sélectionneur de l’équipe nationale féminine fait partie des premières mesures de restructuration entreprises par la RFEF. Cette affaire a mis en lumière les problèmes au sein de l’équipe et de son encadrement. Il est important de prendre des mesures pour garantir un environnement de travail sain et respectueux pour les joueuses. La RFEF devra désormais trouver un nouveau sélectionneur qui pourra reconstruire une équipe solide et compétitive.
Une attaquante espagnole dénonce le traitement réservé aux femmes dans le football professionnel
L’attaquante espagnole Jenni Hermoso, qui compte 56 sélections, a récemment dénoncé le traitement réservé aux femmes dans le monde du football professionnel. Avec fermeté, elle a souligné que presque toujours, les personnes détenant le pouvoir dans ce milieu sont des hommes qui ont une mentalité machiste. Selon elle, cela engendre une guerre constante et est source de peur concernant les conséquences pour les femmes.
Un baiser controversé par le président de la Fédération espagnole de football
Quelques minutes après la victoire de l’équipe nationale espagnole de football, surnommée la Roja, le 20 août à Sydney, Luis Rubiales, président de la Fédération espagnole de football, a embrassé de manière inattendue la numéro 10, Jenni Hermoso, sur la bouche. Ce geste a rapidement suscité une indignation internationale et a été considéré comme inapproprié. En réponse, la FIFA a décidé de suspendre Luis Rubiales pendant quatre-vingt-dix jours, tandis que le tribunal administratif du sport espagnol (TAD) a ouvert une procédure disciplinaire pour “faute grave” à son encontre.
Une enquête en cours sur cette affaire
Plus d’informations seront communiquées prochainement concernant cette affaire. Il s’agit d’une situation controversée qui soulève des questions sur le respect des femmes dans le football professionnel. Il est essentiel que des mesures appropriées soient prises pour prévenir de tels incidents à l’avenir et pour garantir un environnement sain et inclusif pour les femmes dans ce domaine.