Les Emirats arabes unis investissent 4 milliards d'euros dans les énergies vertes en Afrique pour lutter contre le changement climatique
3 minutesLes Emirats arabes unis investissent plus de 4 milliards d’euros dans les énergies vertes en Afrique
Lors du Sommet africain pour le climat qui s’est tenu à Nairobi, le président kényan a lancé un appel à des investissements internationaux massifs pour faire face aux défis climatiques en Afrique. Les Emirats arabes unis ont répondu à cet appel en annonçant un investissement de 4,1 milliards d’euros dans les énergies propres sur le continent africain.
Dubaï accueillera la prochaine conférence de l’ONU sur le climat (COP28)
La ville de Dubaï a été choisie pour accueillir la 28e Conférence des parties (COP28) de l’ONU sur le climat qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre. Cette conférence sera l’occasion pour les pays du monde entier de discuter des mesures à prendre pour lutter contre le changement climatique.
Un premier investissement des Emirats arabes unis pour développer les énergies renouvelables en Afrique
L’engagement des Emirats arabes unis à investir dans les énergies vertes en Afrique a été annoncé par le ministre de l’industrie, Sultan Al Jaber, lors du Sommet africain du climat. L’objectif de cet investissement est de développer une capacité de production de 15 gigawatts d’énergie propre d’ici à 2030. Cette initiative vise à stimuler le développement économique et à réduire la dépendance aux énergies fossiles sur le continent africain.
Cette annonce constitue une avancée significative dans la lutte contre le changement climatique en Afrique. Les énergies renouvelables offrent une solution durable pour répondre aux besoins énergétiques du continent tout en préservant l’environnement. Il est maintenant temps pour les dirigeants du G20 de prendre leurs responsabilités et de soutenir ces initiatives pour lutter contre le changement climatique à l’échelle mondiale.
Le Sommet africain du climat : un début ambitieux pour les négociations internationales
Le premier Sommet africain du climat a ouvert ses portes, marquant ainsi le début des négociations climatiques internationales les plus importantes de l’année. Avec une population de 1,4 milliard d’habitants répartis dans 54 pays politiquement et économiquement divers, le continent africain est l’un des plus vulnérables au changement climatique. L’objectif est clair : saisir cette occasion unique de prendre des mesures pour lutter contre le changement climatique.
L’Afrique : une opportunité pour accélérer la décarbonation de l’économie mondiale
Dans son discours inaugural, M. Ruto a souligné l’importance de l’action climatique pour l’Afrique. Il a déclaré : “Pendant très longtemps, nous n’avons fait que regarder cette question, il est temps de nous lancer. L’Afrique détient la clé pour accélérer la décarbonation de l’économie mondiale. Nous ne sommes pas seulement un continent riche en ressources, nous sommes une puissance au potentiel inexploité, désireuse de s’engager et d’être compétitive équitablement sur les marchés mondiaux”.
Des oppositions concernant les questions de financement
Malgré les ambitions affichées par le sommet, certaines voix se sont élevées pour critiquer son agenda. L’accent mis sur les questions de financement a suscité l’opposition de certains défenseurs de l’environnement. Lors d’une manifestation organisée à proximité du lieu du sommet, des centaines de personnes ont dénoncé l’“agenda profondément corrompu” du sommet qui semble favoriser les intérêts des pays riches. Des organisations de la société civile ont notamment demandé à M. Ruto de ne pas intégrer au sommet des mécanismes tels que les marchés de crédits carbone.